Le recrutement d’infirmières reste difficile sur la Côte-Nord

Par Vincent Rioux-Berrouard 6:00 AM - 26 novembre 2021
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Le recrutement de nouvelles infirmières reste une priorité pour la PDG du Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de la Côte-Nord, Manon Asselin. Malgré les campagnes de recrutement, les besoins sont toujours importants.

Au mois de septembre, le ministre de la Santé du Québec, Christian Dubé, a mis en place une série de mesure, notamment d’importantes primes pour attirer les infirmières dans le réseau public. Jusqu’à maintenant, les mesures ont permis sept embauches sur la Côte-Nord. Cinq sont des embauches à temps complet et deux sont des retraités réembauchés.

La PDG qualifie le tout de succès mitigé. Elle indique avoir eu des discussions avec le ministre de la Santé lors de son passage à Sept-Îles le mardi 16 novembre pour trouver des solutions aux problèmes de recrutement.

Le manque d’infirmières est évidemment une des causes qui forcent le CISSS de la Côte-Nord à avoir recours aux agences privées et à la main-d’œuvre indépendante.

Pour Mme Asselin, l’une des solutions passe par la formation des infirmières sur la Côte-Nord. Elle indique qu’une entente serait imminente dans le dossier du dispensaire urbain à Sept-Îles avec l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC).

« Cette entente nous permettrait d’avoir un programme de formation continue et de maintien des acquis cliniques pour nos infirmières. C’est aussi un outil de rétention », affirme Manon Asselin.

Si l’UQAC pouvait offrir le programme de baccalauréat en sciences infirmières à Sept-Îles, il s’agirait d’un atout considérable dans le recrutement de main-d’œuvre selon la PDG du CISSS de la Côte-Nord.

« Présentement, notre programme de bourses permet aux futures infirmières d’aller étudier à Québec ou à Montréal. Pour moi, ce n’est pas avantageux parce que je veux qu’elles restent ici. Si vous faites votre formation sur la Côte-Nord, vous êtes beaucoup plus enclin à rester dans la région », explique Mme Asselin.

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