25 avril 2024
L’Association des arbitres de Sept-Îles respire un peu plus qu’à la fin octobre, début novembre. Elle a obtenu du renfort d’anciens, en plus des personnes qui se sont manifestées pour suivre la formation.
L’appel lancé à la suite de l’annulation de matchs de l’Association du hockey mineur de Sept-Îles, faute d’arbitres, le dernier week-end d’octobre, s’est fait ressentir.
« Ç’a aidé. Nous avons eu beaucoup de noms », a fait savoir le chef arbitre pour Sept-Îles, Maxime Bernier.
Ils sont une douzaine à avoir donné leur nom pour la formation qui se déroule en trois étapes. Déjà sept d’entre eux ont déjà complété les deux premières phases, la formation théorique. Il ne leur reste que le volet sur la glace.
Certains qui avaient déjà un bagage d’expérience dans le passé ont même commencé à prêter main-forte, officiant quelques rencontres en fin de semaine.
La concentration hockey de l’Institut d’enseignement de Sept-Îles pourrait aussi rapporter quelques nouveaux arbitres. Une formation de jour, sur les heures de classe, est dans les plans. Il ne manquerait que le formateur attitré de Hockey Québec. « Si on va en chercher trois ou quatre autres là, c’est tant mieux », a ajouté M. Bernier.
La situation de la pénurie d’arbitres au hockey mineur s’améliore donc, mais elle reste encore un peu critique.
L’Association des arbitres tente d’ailleurs de faciliter le recrutement des nouveaux de bien des façons. Elle est d’ailleurs en pourparlers pour majorer la tarification. Elle compte aussi offrir une ristourne si les officiels font un certain nombre de matchs face aux coûts engendrés notamment pour l’équipement.
Quand la formation sera terminée pour les nouveaux, ce sera toutefois une dizaine d’arbitres de moins que par le passé.
« Ce n’est pas la situation idéale, mais on fait tout pour ne pas qu’il arrive d’autres annulations », a conclu Maxime Bernier, qui soutient que pour l’Association du hockey mineur de Uashat mak Mani-utnam « ça ne va pas mieux » au niveau des arbitres disponibles.
