Les Métallos s’indignent face à des propos racistes émis par un individu s’identifiant à son organisation

Par Sylvain Turcotte 4:14 PM - 16 novembre 2021
Temps de lecture :

Nicolas Lapierre, coordonnateur des Métallos pour la Côte-Nord. Photo Facebook Nicolas Lapierre

Les propos racistes d’un homme s’identifiant au Syndicat des Métallos en lien avec les événements de ce matin à Sept-Îles, la vaste opération policière pour un individu armé, a fait réagir l’organisation.

En commentaire sous la publication d’Ici Radio-Canada, l’individu a écrit : « Probablement un indien qui aurait abusé de l’eau de vie. »

Le Syndicat des Métallos a tenu à dire qu’il ne cautionne en aucun cas de tels tenus sur les médias sociaux par un individu qui se décrit comme étant en lien avec son organisation sur son profil. 
Le coordonnateur des Métallos pour la Côte-Nord, Nicolas Lapierre, a indiqué que l’homme ne travaillait pas pour le Syndicat et qu’il trouvait les propos dégradant et qu’il ne les partageait nullement, ajoutant que son Syndicat compte plusieurs membres autochtones.

« Nous tenons à nous dissocier des propos racistes et anti-Autochtones qui ont pu être écrits en commentaire. Nous ne tolérons pas ce genre de comportement. Précisons cependant que la personne en question n’est d’aucune façon un employé du Syndicat des Métallos », a-t-il expliqué. 

Le Syndicat des Métallos souhaite plutôt s’inscrire dans le mouvement actuel de Vérité et réconciliation avec les communautés autochtones.

« Nous aurons d’ailleurs une conférence sur cet enjeu lors de notre prochaine assemblée annuelle, la semaine prochaine. Non seulement nous ne tolérons pas ce genre de racisme dans nos rangs, mais nous souhaitons aller plus loin et tenir compte des réalités autochtones dans nos milieux de travail, dans nos conventions collectives. C’est le genre de questions auxquelles nous réfléchirons la semaine prochaine et dans un proche avenir, pour que l’expression ‘Vérité et réconciliation’ prenne tous son sens dans nos milieux de travail », a conclu M. Lapierre.

Partager cet article