L’école Flemming reçoit un précieux coup de pouce

Par Sylvain Turcotte 11:30 AM - 20 octobre 2021
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Quelques-uns des élèves de l’école Flemming de Sept-Îles qui profitent du nouvel outil pour apprendre à lire et à écrire l’anglais. Ils sont accompagnés, tout en haut, au centre, de Marie-Claude Guimond d’Aluminerie Alouette. Photo courtoisie

La réalité est tout autre à l’école Flemming de Sept-Îles. L’établissement d’enseignement primaire fait partie des écoles de « milieux défavorisés ». Pour l’acquisition de matériel académique, il faut parfois faire appel à la générosité.

Le personnel enseignant de la prématernelle à la deuxième année du primaire ainsi que l’orthopédagogue de l’école Flemming comptent sur un nouvel outil depuis la rentrée scolaire 2021-2022. Il s’agit d’un programme afin que les élèves apprennent à lire et à écrire en anglais.

Un outil au coût de 3 200$, mais pour l’école primaire anglophone de Sept-Îles, sans l’appui de partenaires, il n’aurait pas été possible de l’acquérir. C’est la réalité de leur école en milieu défavorisé.

S’il s’est partagé le paiement au départ, le personnel peut maintenant compter sur la contribution financière d’entreprises, soit le Groupe Olivier (1 000$), Aluminerie Alouette (500$) et Transport Morneau (125$). D’autres montants pourraient s’ajouter.

Suzanne Monderie, orthopédagogue, et Nancy Mitchell Lévesque, enseignante en deuxième année, assurent qu’elles et leurs collègues voient déjà les retombées du programme, surtout au niveau des élèves en difficultés d’apprentissage.

« On se demandait ce qu’il fallait faire pour que les élèves soient bons en lecture. On voit déjà une différence par rapport à l’an passé », ont-elles souligné. Pour le programme, elles se sont appuyées sur « The science of reading ».

Elles ajoutent que l’apprentissage de l’anglais, sa phonétique, est différent du français, qu’il faut qu’elles commencent par la base. « Les parents des élèves seront aussi outillés pour aider leur jeune puisqu’un atelier est prévu pour eux cette semaine. Ils sont excités par l’approche. On travaille tous ensemble pour le succès », avancent Mme Monderie et Mme Mitchell Lévesque.

Même s’il s’agit d’une école anglophone, 70% des jeunes la fréquentant ont comme langue première le français, 20% l’innu ou le naskapi et 10% l’anglais.

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