Plage Rochelois : la Ville n’a pas encore dit son dernier mot

Par Vincent Rioux-Berrouard 6:00 AM - 14 octobre 2021
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Courtoisie Alain Thibault

La Ville de Port-Cartier maintient son désaccord avec la solution du ministère de la Sécurité publique et souhaite étudier plus en profondeur l’option d’un mur de palplanches avec une recharge de sable, pour la protection de la plage Rochelois.

Rappelons que dans ce dossier, la Ville de Port-Cartier s’oppose à la solution proposée par le ministère de la Sécurité publique du Québec qui consiste à déposer une grande quantité de gravier sur la plage. Cela changerait le paysage de cette plage de sable.

« On ne veut pas ‘’scrapper’’ notre plage avec la solution du ministère. C’est ma volonté, celle du conseil et aussi celle des citoyens », affirme Alain Thibault, maire de Port-Cartier.

En juin, la Ville avait demandé à la firme Lasalle NHC d’analyser trois options pour le projet de stabilisation du secteur de la plage Rochelois. Les options étaient une recharge de sable, une recharge à granulométrie variable et une recharge de sable avec l’installation d’un mur de palplanches.

L’analyse a démontré que la recharge de sable n’était pas viable en raison du coût trop élevé.

Pour la solution de la granulométrie variable qui consistait à mettre du gravier aux extrémités est et ouest de la plage et une recharge de sable au centre, cette option n’est pas recommandée parce qu’elle détruirait la plage à long terme, en raison du mélange des matériaux.

Pour ce qui est de la solution d’une recharge de sable avec l’installation d’un mur de palplanches, la ville a demandé des analyses plus poussées.

« On veut aller encore un peu plus loin dans l’expertise. Ça va nous donner une meilleure idée au niveau des coûts et de la fréquence à laquelle on devrait effectuer une recharge de sable », explique le maire.

À la longue, si l’érosion côtière se poursuit dans le secteur de plage Rochelois, les égouts et une vingtaine de maisons de la rue Rochelois pourraient être menacés.

« Il faut absolument trouver une solution qui permettra de protéger les infrastructures de la Ville tout en conservant la plage », conclut M. Thibault.

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