19 avril 2024
Assureurs et ingénieurs de Doppelmayr (fournisseur de la remontée mécanique) étaient présents à la Station Gallix le 29 septembre, deux jours après le constat des dégâts à la suite de l’affaissement de sol de lundi. Ils ont fait leurs premières évaluations. L’heure est maintenant à l’analyse et à un plan d’action.
Les premières étapes seront de sécuriser l’équipement et l’emplacement, a fait savoir le directeur général de la Station Gallix, Loïs Babin.
Il rappelle à la population de ne pas se présenter sur le site « sous aucun prétexte. Si ça pète (les câbles de la remontée), on ne sait pas comment ça peut revoler. Tout repose sur les roulettes des poteaux », a-t-il mentionné.
Questionné à savoir s’il était confiant de pouvoir offrir des activités et services aux adeptes de sport de glisse pour cette saison, M. Babin a indiqué qu’il était trop tôt pour y aller d’hypothèses.
« Il est trop tôt pour porter un jugement, nous n’avons pas tous les éléments en main pour une telle décision. Il est nécessaire de laisser aux personnes le temps de faire efficacement leur travail. C’est définitivement un gros dossier et nous sommes désolés, nous n’avons pas plus d’informations à communiquer. »
De son côté, le préfet de la MRC de Sept-Rivières abonde sensiblement dans le même sens.
« On va commencer par attendre les rapports, l’ampleur des dégâts et la durée des travaux. On va aussi rencontrer la direction de la Station et son conseil d’administration. Après, on prendra des décisions sur l’aide financière et à quelle hauteur », a fait savoir Alain Thibault.
Il espère que la saison ne sera pas en péril, mais trouve la situation inquiétante due au fait que ça s’est produit à la fin septembre.
Le directeur général de la MRC, Alain Lapierre, a indiqué que son organisation, avec l’apport des deux villes, allait apporter l’aide nécessaire. La prochaine séance de la MRC de Sept-Rivières est au calendrier pour le 19 octobre.
La Station Gallix est la propriété du comité de relance de la station de ski. La MRC et les villes de Sept-Îles et Port-Cartier contribuent en partie à son financement.
