Les locaux pour les organismes sportifs et culturels font encore parler

Par Sylvain Turcotte 2:03 PM - 1 septembre 2021
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L’Institut de Karaté Shotokan de Sept-Îles hérite de l’ancien dojo du Centre-socio-récréatif. Elle profitera de plus de flexibilité pour dispenser ses cours qui se tenait auparavant dans le gymnase. Photo courtoisie

L’attribution de l’ancien dojo du Centre socio-récréatif à l’Institut de Karaté Shotokan de Sept-Îles soulève quelques questionnements. Candidat à la mairie aux élections de novembre, Steve Beaupré a réagi ce matin (1er septembre) sur Facebook.  

« (Je suis) heureux et content pour eux. Par contre, je ne peux passer sous silence le fait que la troupe de danse Tam ti delam, qui existe depuis plus de 40 ans et qui fait rayonner Sept-Îles partout dans le monde, ne puisse bénéficier d’un local adéquat et du même traitement que les autres organisations », a-t-il écrit.

Il a indiqué au Nord-Côtier qu’il n’a rien contre le judo ou le karaté ou les autres sports, mais que « la danse et la culture doivent bénéficier d’infrastructures adéquates à la réalisation de leurs objectifs ».

Le candidat au poste de maire fera connaître ses priorités lorsqu’il présentera en octobre son programme en vue des élections.

Explications

La Ville de Sept-Îles a expliqué son choix d’octroyer l’ancien dojo à l’Institut de Karaté Shotokan par la non-disponibilité de sommes pour des rénovations.

« Dans le programme d’immobilisations, il n’y a plus de sous pour ça. Ça demande de bonnes rénovations pour adapter ça pour Tam ti delam ou pour l’école de danse », a fait savoir le directeur général Patrick Gwilliam.

Il a mentionné que l’Institut aura l’ancien dojo pour au moins les deux prochaines années (2021-2022/2022-2023).

M. Gwilliam est conscient que plusieurs organismes crient après la Ville pour des locaux dédiés à leurs pratiques, « mais on ne peut en inventer. On a des choix à faire ».

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