18 avril 2024
Louisette Doiron-Catto a confronté la maladie lors des deux dernières années et elle souhaite maintenant redonner au suivant avec l’inauguration d’un Salon des Aînés à la Maison des organismes communautaires de Sept-Îles (MOCSI).
Il s’agira d’un lieu de rassemblement pour briser l’isolement.
« J’ai été très accompagné lors de ma maladie et là je veux donner au suivant. Ma priorité a toujours été les aînés », a-t-elle fait savoir, quelques jours avant l’ouverture officielle du Salon des Aînés.
Avec ce nouveau lieu, Mme Doiron-Catto n’entend pas jouer dans la cour du Club de l’Âge d’Orou des Joyeux Retraités. « Nous, c’est un complément ».
Les aînés pourront profiter de fauteuils pour jaser entre eux, tout en prenant un café, un thé, ou une tisane, ou se retrouver autour de la table pour jouer aux cartes. Des activités auront lieu sur place, mais aussi dans d’autres locaux de la MOCSI, une à deux fois par semaine.
Comme activité, ça pourrait même être de concocter quelques recettes pour les collations au Salon ou pour les lunchs pour les activités à l’extérieur.
« Ça leur permettra de briser l’isolement, de rire et d’apprendre entre eux. C’est pour les hommes et les femmes ».
Celle qui aura bientôt 79 ans mentionne qu’elle profitera aussi des bienfaits de ce nouveau lieu. « Ça va peut-être m’apporter plus à moi qu’aux autres ».
Tout sera gratuit, même le transport pour les sorties. Pour les aînés qui ne sont pas en mesure de se rendre à la MOCSI, un service de transport est également possible.
Mme Doiron-Catto a déjà en tête une sortie à Rivière-au-Tonnerre. Les places seront limitées pour le voyage à bord du véhicule de l’Envol.
Le Salon des Aînés est ouvert du lundi au vendredi, de 13h à 16h, dans le local voisin de celui des bureaux de l’Envol – Maison de la famille. Mme Doiron-Catto assurera la permanence jusqu’au congé des Fêtes. Pour les premiers mois de 2022, une dizaine de personnes se relayeront.
Louisette Doiron-Catto remercie la donatrice secrète qui a offert 10 000$ pour que le Salon des Aînés puisse prendre forme. La Ville de Sept-Îles contribue en assumant le coût de la location de la salle pour la première année. « C’est un projet pilote et on espère que ça fonctionnera », a-t-elle conclu.
