La Ferme du Rigolet veut que la Basse-Côte-Nord ait droit à des légumes frais

Par Vincent Rioux-Berrouard 6:00 AM - 14 juillet 2021
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La Ferme du Rigolet à Tête-à-la-Baleine souhaite répondre à un besoin plus que nécessaire dans cette communauté de la Basse-Côte-Nord, soit fournir des légumes frais.

Ce projet a été mis en branle en décembre 2020.

Initialement, le Centre d’expérimentation et de développement en forêt boréale (CEDFOB) souhaitait mener des études sur l’orpin rose et sur les arbres fruitiers pour savoir lesquels poussent le mieux avec le climat de la Basse-Côte-Nord.

Samuel Bellefleur est le directeur de la Ferme du Rigolet.

Arrivé à Tête-à-la-Baleine en octobre 2020, il a eu l’idée de venir ajouter un autre volet avec le projet du CEDFOB.

« On veut faire pousser des légumes pour être capable de fournir la communauté durant la saison estivale. Ici, les légumes arrivent par bateau et ils sont souvent en mauvais état, ce qui fait que les gens sont moins enclins à en consommer », affirme M. Bellefleur.

Pour ce qui est du terrain où la ferme prendra place, les démarches auprès des ministères concernés devraient bientôt être terminées pour l’acquisition d’un lopin de terre.

Le CEDFOB s’est déjà mis au travail, alors qu’il a envoyé à la Ferme du Rigolet environ 430 arbres et arbustes.

On y retrouve des pruniers, des framboisiers, des fraisiers, des mûriers, etc.

L’idée de faire une ferme pour y faire pousser des légumes représente tout un défi, comme l’a constaté Samuel Bellefleur depuis qu’il s’est lancé dans ce projet.

Il a dû effectuer de nombreuses démarches administratives pour que le projet obtienne les subventions nécessaires, afin de pouvoir démarrer les opérations de cet organisme à but non lucratif.

La ferme a d’ailleurs reçu dernièrement une subvention de 43 447 $ du fonds d’initiatives nordiques.

Avec cet argent, elle créera une parcelle de culture maraîchère pour fournir des légumes frais aux habitants.

Des légumes en 2022?

L’objectif de Samuel Bellefleur est de pouvoir aménager le terrain au cours de l’été 202, pour que celui-ci soit prêt en 2022.

Il pourrait à ce moment y faire pousser des légumes.

À long terme, un projet de serre est aussi dans les plans de la Ferme du Rigolet.

Même si la Basse-Côte-Nord n’a pas une longue tradition agricole, M. Bellefleur affirme que certains résidents se font un petit jardin et que d’autres utilisent le jardin communautaire.

Cela lui permettra de savoir un peu ce qui risque de bien pousser, ou pas, dans le sol deTête-à-la-Baleine.

Jusqu’à maintenant, le projet de la Ferme du Rigolet reçoit des réactions positives de la part des résidents de Tête-à-la-Baleine, selon Samuel Bellefleur.

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