William Dorion, la référence en spikeball

Par Sylvain Turcotte 7:15 AM - 1 juillet 2021
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William Dorion ne fait pas qu’orchestrer le spikeball à Sept-Îles. Il y joue aussi. Il a remporté le Tournoi XL tenu dimanche dernier. Il faisait équipe avec sa blonde Caroll-Ann Monger-Anderson. Le duo a eu le dessus sur les Zwâzillons (Charles-Étienne Bénard et Gabrielle Darveau) en finale. Photo courtoisie

Spikeball et William Dorion vont de pairs. Si ce sport est en effervescence à Sept-Îles, c’est en grande partie grâce à lui.

Le Septilien de 27 ans est celui qui a lancé de façon concrète ce sport dans la région. Il a mis sur pied des ligues et des tournois. Il est même représentant pour la vente d’équipements de spikeball.

Ça fera cinq ans à la fin de l’été que William Dorion a parti la ligue intérieure pour permettre la tenue de matchs en hiver. Il s’en est suivi un volet spikeball au sein de la Ligue de volleyball de plage de Sept-Îles et plusieurs compétitions, notamment la Coupe Côte-Nord, qui en sera à sa deuxième édition le 7 août.

D’ailleurs, l’été 2021 sera fort chargé pour Spike Sept-Îles avec la tenue de plusieurs tournois, dont certains sur deux jours pour offrir un volet mixte.

William dit vouloir innover pour chacun des tournois qu’il met sur pied. L’engouement pour le spikeball se partage d’ailleurs par d’autres personnes qui se greffent à lui.

Histoire de famille

Il y a une expression qui dit que la pomme ne tombe jamais loin de l’arbre. Elle s’applique plutôt bien à William. Ses parents, Jean-Luc et Diane (Sonier), consacrent beaucoup de temps comme bénévole, particulièrement au volleyball pour le paternel.

« J’ai toujours aimé m’impliquer et j’ai cliqué pour le spikeball. De fil en aiguille, ma passion s’est développée encore plus. C’est un sport nouveau et facile d’accès. On se retrouve avec de nouvelles personnes qui le découvrent et c’est très dynamique », souligne-t-il.

« Au niveau technique et logistique, ce n’est pas compliqué. Ça prend juste une surface de jeu, une balle et des gens pour jouer », renchérit William.

À l’international

L’implication de William Dorion ne se limite pas qu’à la région. Il fait partie depuis peu du comité de règlements de la Fédération internationale de roundnet.

« On part de zéro et on a quasiment carte blanche. On est le premier comité pour regarder les règlements. Il y a aussi le désir d’intégrer le spikeball aux Olympiques », avance William, qui œuvre aussi dans la province comme observateur pour son sport, un rôle qui s’apparente à celui d’arbitre.

William Dorion assure aussi l’arbitrage pour le Circuit jeunesse de volleyball de plage sur la Côte-Nord. Ah oui, il est aussi officiel au volley en gymnase.

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