La Manicouagan à l’honneur parmi les finalistes de la Fondation David Suzuki

Par Charlotte Paquet 7:00 AM - 27 mai 2021
Temps de lecture :

Transition Manicouagan se réjouit de voir son projet de réseau nourricier être finaliste pour le Prix Demain le Québec de la Fondation David Suzuki. On aperçoit quelques-unes des membres de l’organisme, soit Mathilde Bouchard, Cristina Pagola, Mélanie Murray, en compagnie de Florence et Camille, Marilène Beaulieu ainsi que Mélanie Gaudreault et Anthony. Photo courtoisie

La Fondation David Suzuki vient de dévoiler les 15 finalistes de la 7e édition de son Prix Demain le Québec et la Manicouagan est à l’honneur deux fois, rien de moins.

Transition Manicouagan est l’un des 10 organismes citoyens en lice pour le Prix du jury et le Prix coup de cœur pour son projet de réseau nourricier. De son côté, l’école Saint-Joseph de Baie-Trinité fait partie des 5 finalistes du tout nouveau Prix jeunesse pour son projet environnemental de bacs à marée.

Parrainé par Desjardins et soutenu par Nature’s Way, le Prix Demain le Québec récompense les initiatives citoyennes de transition socioécologique. Deux bourses de 2 500 $ et une de 5 000 $ sont en jeu parmi les 15 projets.

Le grand public pourra voter pour le Prix coup de cœur de chaque catégorie du 1er au 15 juin sur le site Internet de la Fondation David Suzuki.

La fondation précise que le nombre de votes recueillis par chaque projet sera pris en compte parmi d’autres critères lors de la sélection du grand gagnant par le jury.

Soulignons qu’une centaine de dossiers ont été proposés au concours.

Réseau nourricier

Créé en 2020, l’organisme citoyen Transition Manicouagan voit son projet de réseau nourricier recevoir un deuxième bel honneur, après avoir été retenu dans le cadre de la démarche Ma Ville Ma Voix à Baie-Comeau.

Ce projet d’agriculture urbaine et d’autonomie alimentaire s’articule autour d’un jardin collectif et communautaire. « Ce n’est pas seulement un jardin, c’est aussi un lieu de rassemblement et dédié au plein air pour nos jeunes », précise Mélanie Gaudreault, sa porte-parole.

Dans les faits, les jeunes des écoles et les centres de la petite enfance pourront y apprendre des notions de jardinage et d’écosystème. Il deviendra un endroit d’échanges et de solidarité intergénérationnelle accessible en plein cœur de la ville de Baie-Comeau.

Transition Manicouagan lorgne le stationnement à l’arrière de la bibliothèque Alice-Lane pour implanter son jardin, un site rempli de promesses par rapport aux objectifs du projet, en raison notamment la proximité d’un sentier menant à l’école Leventoux et au CPE Les Gamins d’ici. Les détails restent cependant à finaliser avec la Ville de Baie-Comeau.

Bacs à marée

À Baie-Trinité, la dizaine d’élèves et le personnel de l’école Saint-Joseph sont on ne peut plus fiers d’être finalistes pour leur projet de bacs à marée, qui deviendra réalité dans la semaine du 7 juin. Il devait se concrétiser en avril 2020, mais c’était sans compter la pandémie qui a frappé le monde entier un mois plus tôt.

« Vraiment, c’est un bel honneur. C’est vraiment cool et les enfants sont fiers », assure Danielle Dumont, l’enseignante initiatrice du projet. « Ils ont travaillé beaucoup en équipe de deux. Ils ont monté les différentes sections des bacs, un peu comme un casse-tête », raconte-t-elle, en précisant que les enfants ont cependant été tenus à l’écart de certaines étapes de la fabrication des bacs pour une raison de sécurité.

Cinq bacs à marées, renfermant chacun un baril noir pour les détritus et un baril bleu pour les matières recyclables, seront installés à autant d’endroits sur la plage longeant le village de Baie-Trinité. Ils permettront aux gens d’y déposer leurs matières résiduelles, mais aussi les déchets rejetés par la mer. Une affiche de plexiglas apposée sur chaque bac fournira de l’information sur la manière de procéder.

La municipalité de Baie-Trinité s’est engagée à vider les barils sur une base régulière et à entreposer les bacs et les barils chaque automne pour les ressortir le printemps venu. « Car on ne voudrait pas que nos bacs deviennent des déchets de la mer », précise Mme Dumont.

Galerie photo

Partager cet article