Enfin un nouveau Jean Coutu après 10 ans d’attente

Par Sylvain Turcotte 4:00 PM - 26 mai 2021
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Les pharmaciennes propriétaires du Jean Coutu de Sept-Îles, Jessy Brisson et Audrey Lachapelle, ont très hâte de d’accueillir les clients dans le nouvel emplacement de leur succursale.

L’attente en aura valu la chandelle. Après plusieurs années de discussions, c’est enfin le grand jour pour la Pharmacie Jean Coutu de Sept-Îles. La nouvelle succursale, qui prendra place à l’autre extrémité de Place de Ville, ouvrira ses portes le 3 juin.

Le projet de rénovation était dans l’air depuis dix ans et voit enfin le jour. Disons qu’avec l’arrivée de nouvelles pharmaciennes propriétaires, soit Audrey Lachapelle en juin 2018 et Jessy Brisson un an plus tard, c’était le bon temps pour se lancer.

« On a pris le temps et on a mis l’énergie. En début d’achat, c’était le temps », ont-elles mentionné.

« Ce sera un événement. On espère que les gens seront au rendez-vous. On a mis le paquet, soutenues par nos employés et nos familles. Tout le monde a mis la main à la pâte. On est enthousiasmées par le projet », ont souligné les deux femmes, qui s’affairent depuis janvier sur le chantier.

Le nouvel emplacement offrira une superficie trois fois plus grande avec ses 23 500 pieds carrés, l’une des plus imposantes du réseau Jean Coutu.

La clientèle y aura accès directement par l’extérieur, mais aussi par le mail.

« On veut donner ce qu’il y a ailleurs et arrêter de se dire qu’en ville il y a tout. On bâtit pour les 25 prochaines années. On voulait offrir plus pour notre personnel et la clientèle. »

Deux caisses libre-service et de nouvelles caisses supplémentaires assureront une fluidité.

L’offre de produits sera élargie avec davantage de gammes dans la section cosmétiques de la boutique Passion Beauté, qualifiée d’avant-gardiste par Mesdames Lachapelle et Brisson, avec des marques telles Lise Watier, Biotherm, Lancôme, Pupa et Caudalie.

Une vue de la Boutique Passion Beauté, la section cosmétiques du nouveau Jean Coutu.

La nouvelle succursale comprendra également une section vêtement, comme on retrouve dans les Jean Coutu des régions de Québec et Montréal.

Un nouveau robot

La section laboratoire sera à la fine pointe de la technologie, avec l’intégration d’un robot automatisé pour la conception des piluliers. Cet équipement permettra aux six pharmaciens de la succursale et aux techniciens d’être encore plus à l’écoute de la clientèle.

Elle comptera aussi plus d’aires de consultation, assurant une confidentialité accrue entre le client et le personnel.

Casse-tête

Cette relocalisation aura été un véritable casse-tête pour les deux propriétaires, particulièrement pour la partie informatique et robotique de la section laboratoire, avec tout le câblage des 27 postes informatiques. Aussi, compte tenu des médicaments, la ventilation et la température ont dû être adaptées.

« Ces nouvelles installations sont le présent que nous souhaitions offrir à la population de Sept-Îles. Elles nous permettront de renouveler et d’élargir notre offre de produits, en plus de servir les clients dans un espace fonctionnel et adapté, dont un département cosmétique réinventé et digne des plus grands centres urbains », précise Mme Lachapelle.

Chaque petit détail aura été pensé et réfléchi.

Un projet partagé avec le personnel

Cette nouvelle ère pour la succursale Jean Coutu n’est pas l’affaire que de Jessy Brisson et Audrey Lachapelle. Les deux pharmaciennes propriétaires ont pris le pouls des employés et de leurs quatre autres collègues pharmaciens. « On s’est basées sur les critères des employés ».

Le personnel aura d’ailleurs une salle d’employés près de quatre fois plus grande que celle actuelle. Une salle de formation, une salle de conférence et un bureau d’administration se retrouvent à la mezzanine.

« Ce projet de relocalisation est également un projet que nous avons fait pour notre équipe. On veut que nos employés s’y sentent bien », mentionne Mme Lachapelle.

« La motivation première à notre investissement est la satisfaction de notre clientèle et de nos employés », renchérit Mme Brisson.

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