« Hommes Sept-Îles, ce n’est pas une bouée de sauvetage, c’est un phare » – Monsieur X

Par Sylvain Turcotte 10:30 AM - 14 avril 2021
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Hommes Sept-Îles, c’est pour monsieur tout le monde. Monsieur X est un professionnel. Il vivait une crise majeure, « une bonne dégringolade depuis deux ans ». C’est Pierre (Gallant), un des intervenants de l’organisme qui lui aura été d’une grande aide, d’une grande écoute.

Monsieur X se sentait comme un super héros, « capable de gérer les problèmes de tout le monde », sans prendre conscience des siens. Son avocat lui a d’ailleurs dit que c’était un suicide professionnel, ce qui a fait qu’il a perdu la confiance de sa clientèle envers ses responsabilités.

J’ai eu une mauvaise passe où je n’étais pas conscient des dommages collatéraux », confie-t-il. Une mauvaise passe qui s’est approchée de la déchéance, de se tourner vers les bas-fonds. Hommes Sept-Îles a été le phare qui lui a permis de diriger sa vie autrement. « Pierre a été d’une bonne écoute, et il a été capable de me conforter.

Un an plus tôt, Monsieur X avait crié à l’aide partout, inconsciemment, en étant sa vie de héros, un sensibilisateur de la prévention contre le suicide avec les partenaires de travail pour vivre avec les gestes d’une tentative ratée plusieurs années avant sans avoir vraiment compris son problème intérieur. Il avait rencontré l’intervenant d’Hommes Sept-Îles dans une période difficile auparavant, mais il n’avait pas frappé le fond. Il se dirigeait en chute libre.

« Hommes Sept-Îles m’a permis une introspection et de pouvoir en parler sans l’habit de héros. Ç’a m’a outillé, ça m’a permis d’avoir une meilleure gestion de vie personnelle, ça m’a donné les outils pour me comprendre. »

Monsieur X continue d’avoir un suivi régulier avec son intervenant, Pierre. Ça lui permet d’évoluer. Le message qu’il adresse à la gent masculine, « c’est d’en parler », de ne pas attendre le point de non-retour. « Ce qui est important que les gens comprennent, Hommes Sept-Îles ce n’est pas une bouée de sauvetage, c’est un phare ».

Aujourd’hui, il dit avancer dans le chemin, contrairement à la pente descendante d’avant. « Je sais où je veux aller et pour qui je le fais ».

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