L’Académie de judo de Sept-Îles donne ses premiers cours dans son nouveau dojo

Les sourires des tout-petits et ceux des parents, cachés par les couvre-visages, étaient présents en ce samedi matin du 27 mars pour la reprise des cours de l’Académie de judo de Sept-Îles, ceux des cours parents-enfants 2-4 ans. Un émerveillement amplifié alors qu’ils inauguraient le nouveau dojo, un lieu qui se classe certainement parmi les plus beaux aux pays.

Le directeur technique de l’Académie, David Beaudin, était plus qu’heureux de voir son projet, qu’il mijote et travaille depuis seize ans, aboutir. « J’avais hâte d’enfin voir les jeunes sur les tatamis ». Il était aussi fier de dire que son dojo est un des deux seuls dans la province à avoir des ressorts sous les tatamis, diminuant les risques de blessures et de commotions cérébrales.

Une reprise des cours pour le volet parents-enfants qui s’est faite dans une certaine normalité alors que peu de changements s’appliquent pour l’enseignement avec la bulle-familiale. Et comme récompense, quelques gâteries, des bonbons, en conclusion du cours. « C’est pour leur donner le goût de revenir », lance David Beaudin.  

Pour les cours des autres groupes de l’Académie, ce sera de l’adaptation. Ils seront axés sur le conditionnement physique, un aspect qui ne sera certes pas mauvais après des mois d’arrêt, mais aussi basés sur l’apprentissage des chutes et pour les étirements, « occasion pour travailler sur la souplesse », soutient le directeur technique, qui espère que les combats seront permis d’ici la fin de la session, prévue vers la fin juin.

Avec le nouveau dojo, et dans le contexte des mesures en place actuellement, il est possible pour l’Académie d’avoir deux groupes de douze en même temps sur la surface, séparée en deux.

Émerveillement

Les « oui », tous en cœur, étaient plus que senti chez les jeunes questionnés par l’instructrice Tina Bouchard à savoir s’ils étaient contents de retrouver leur activité, mais aussi d’être dans le nouveau dojo.

« C’est de l’émerveillement pour tous. C’est nous qui inaugurons le dojo. C’est toute une différence, tout un upgrade. Le retour au judo, ça libère. Les jeunes sont contents de voir que c’est grand », se réjouit Tina, qui a dispensé les premiers cours du matin en compagnie de son assistante, Sara-Anne Beaudin.  

Ancien judoka, Yannick Chiasson foule maintenant les tatamis en compagnie de sa relève, son fils Alexis. Le paternel était heureux de ce retour au judo. « C’est super! Le besoin de bouger, c’est un besoin vital. Ça fait du bien aux jeunes de socialiser et de bouger. C’est essentiel pour les enfants. Mon gars criait ce matin, il avait hâte de venir. Et sur place, il courrait d’un bout à l’autre, il était excité », a-t-il mentionné.

Yannick a été élogieux face au travail réalisé pour le nouveau dojo, à l’endroit de l’Académie, de Sensei David et de la Ville de Sept-Îles. « Chapeau à ceux qui ont fait ça, on n’aurait pas pu avoir mieux. »

Sept-Îles et l’Académie sont encore plus le château fort du judo québécois avec le nouveau dojo!