Du hockey au vin pour Karl Dykhuis
Karl Dykhuis a porté les couleurs des Canadiens de Montréal pour près de 300 matchs de saison régulière dans la Ligue nationale de hockey. Le Septilien d'origine est maintenant représentant pour Noble Sélection, une agence haut de gamme du domaine des vins.
Il y a quinze ans, le Septilien d’origine Karl Dykhuis mettait un terme à sa carrière de hockeyeur professionnel, après une dernière saison (2005-2006) avec les Eagles de Mannheim dans la Deutsche Eishockey Liga, en Allemagne. Le choix de première ronde des Black Hawks de Chicago en 1990, seizième au total, aura enfilé l’uniforme de quatre équipes dans la Ligue nationale de hockey au cours de sa carrière de 644 matchs de saison régulière, celui des Black Hawks, des Flyers de Philadelphie, du Lightning de Tampa Bay et des Canadiens de Montréal. Qu’est devenu le défenseur maintenant âgé de 48 ans? Il œuvre depuis dix ans comme représentant pour Noble Sélection, une agence haut de gamme du domaine des vins.
«J’ai toujours eu une grande passion pour les vins. Même en jouant, j’en collectionnais. J’ai eu la chance de goûter à des très bons vins avec mes coéquipiers des Canadiens. J’ai toujours aimé la gastronomie et les vins», a-t-il confié en entrevue.
Après un passage à la radio et à la télévision au niveau du sport, Karl Dykhuis a réalisé que ce ne n’était pas fait pour lui. Son rêve de suivre un cours en sommellerie est devenu réalité quand il a pu être accepté à l’École Hôtelière des Laurentides. «Ils ont fait une exception pour moi et pour d’autres après, car tu dois avoir travaillé dans un restaurant. Là, je savais que j’étais à ma place».
Le Septilien d’origine se plait dans son rôle de représentant pour Noble Sélection, poste qu’il occupe depuis dix ans. «J’adore ce que je fais. Je suis beaucoup avec le public, les restaurants et les SAQ. J’étais passionné comme joueur, je le suis tout autant avec ce travail. Ça m’apporte une belle balance avec la famille et le travail», a-t-il mentionné.
L’ancien défenseur indique mettre autant d’efforts dans sa nouvelle carrière que lorsqu’il jouait au hockey, pour en arriver au succès.
Du hockey au ski
Le hockey est devenu d’ailleurs devenu secondaire depuis quelques années pour Karl Dykhuis. Il a certes disputé quelques matchs avec les Anciens Canadiens, mais c’est surtout le ski qui l’anime, lui et sa famille. Ses deux enfants, un gars, une fille, font d’ailleurs partie de l’équipe de compétition à Tremblant.
«J’ai adoré ma carrière au hockey, mais je voulais faire autre chose. Le côté familial est très important pour moi».
En quelques questions
Est-ce que le hockey te manque?
Non, dans la vie, tu tournes des pages. J’ai 48 ans. Je suis heureux de ma vie. Une saison de hockey, c’est tough. Mais j’aime encore regarder de bons matchs, surtout en éliminatoires. Je peux suivre ça à ce moment durant deux mois.
Ça me manque d’être avec vingt-trois joueurs, la camaraderie, les matchs intenses avec beaucoup d’émotions, mais maintenant, ce sont de beaux souvenirs.
Une saison de hockey, c’était épuisant, beaucoup de voyagements et la pression de toujours performer à un haut niveau. Ça pouvait durer neuf mois, avec seulement deux ou trois jours de congé à Noël et pour le match des étoiles. Avec ma retraite, j’ai des fins de semaine toutes les semaines. J’ai retrouvé une liberté pour faire d’autres choses. Mais j’ai été chanceux de vivre mon rêve de jouer dans la Ligue nationale.
Quels sont tes meilleurs souvenirs de joueur?
Chaque étape de ma carrière, les ligues, les équipes ont leurs bons côtés. C’est dur d’en préciser un. J’ai joué à Montréal, dans ma cour. D’avoir fait partie de la grande famille des Canadiens, ç’a été extraordinaire. J’ai aimé mon temps avec les Flyers. Ma première année dans la LNH a été spéciale, elle a été raccourcie en raison de la grève. Au final, c’est une fierté pour moi d’avoir joué dans la Ligue nationale de hockey.
Le Septilien retient aussi son passage dans le midget AAA à Jonquière et dans le junior majeur avec les Olympiques de Hull, ainsi que sa conquête de la médaille d’or avec Équipe Canada au Championnat du monde junior 1991.
Quel entraîneur a été marquant pour toi?
Il y en a plusieurs. À Sept-Îles, j’ai toujours été bien entouré. C’était des passionnés. Louis-Marie Pineault, Pierre Parent et Denis Gagnon, entre autres. Ils m’ont donné ma chance, ils m’ont appris la base. Dans le junior, il y a eu Alain Vigneault qui a eu une belle influence sur ma carrière. Je l’ai aussi eu avec Équipe Canada et avec les Canadiens. J’ai bien aimé aussi Terry Murray avec les Flyers. Il était très patient.
Que penses-tu de l’édition actuelle des Canadiens? Du hockey d’aujourd’hui?
J’adore les changements que les Canadiens ont faits. Ils sont partis forts, mais il ne faut pas partir en peur en raison des derniers matchs (entrevue réalisée le 12 février). Ça va s’équilibrer. Marc Bergevin a fait de beaux échanges. C’est l’édition que j’aime le plus depuis bien des années. Il y a du nouveau sang et des joueurs très prometteurs.
Le jeu a bien changé depuis mon temps. Avec la ligne rouge en moins, c’est plus rapide et il y a moins d’accrochages. La Ligue nationale est plus excitante que dans le temps, les joueurs sont plus vites, plus puissants, le spectacle est plus spectaculaire.
Ses joueurs préférés?
Connor McDavid comme tout le monde, Patrick Kane, Cale Makar et Nathan MacKinnon, qui fait tout à cent mille à l’heure, ce sont les joueurs que je trouve excitants à regarder jouer.
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