Le projet de développement domiciliaire suit son cours
Plan du projet de développement domiciliaire sur la rue Holliday à Sept-Îles. Légende : • Section jaune/vert : le terrain des promoteurs • Trait rouge : sentier de ski de fond (4km aller | 8km aller-retour) • Trait bleu : sentier de marche (boucle de 4 km).
Les résidents de la rue Holliday qui seront touchés par le projet de développement domiciliaire dans le quartier Sainte-Famille de Sept-Îles ont eu réponse à leurs préoccupations et ont pu se faire entendre mardi soir (9 février) lors d’une rencontre tenue virtuellement (Zoom) dans le contexte des mesures sanitaires ne permettant pas de rassemblement.
Natalie Rouleau de la Boîte à clés, firme qui chapeaute le volet communication pour les promoteurs François Turmel et Régis Bouchard, est consciente que la formule virtuelle n’était pas l’idéal, mais la rencontre était demandée.
«Nous avons été de l’avant avec la séance virtuelle suite à plusieurs commentaires de résidents qui souhaitaient obtenir des réponses à leurs questions et connaitre l’échéancier du projet. Nous sommes heureuses que chaque personne qui souhaitait s’exprimer et/ou poser des questions ait eu l’occasion de le faire. Nous nous attendons à recevoir d’autres questions et commentaires au cours des prochains jours et il nous fera plaisir d’assurer un suivi à tous ceux qui nous contacteront» mentionne Boite à clés.
Au total, ce sont 36 résidents sur les 86 résidences touchées (numéro civique pair) qui ont participé à la rencontre dirigée par la Boîte à clés, les promoteurs et leur relève, Justine Bouchard et Jimmy Turmel, accompagnés de représentants de la Ville de Sept-Îles et de la compagnie IOC.
«On a donné beaucoup d’informations en peu de temps (50 minutes) sans pouvoir avoir le feeling des gens. On a répondu à toutes les questions (85 minutes) et on a donné la parole à ceux qui souhaitaient le faire. On est conscient que des gens n’étaient pas à l’aise de parler, mais ils peuvent nous écrire», soutient Mme Rouleau. Elle souligne que plusieurs sont en faveur du projet.
La Boîte à clés avait d’ailleurs reçu plusieurs questions des résidents en marge de la rencontre. «Chaque personne à sa réalité et veut défendre son point», ajoute-t-elle.
Les questionnements sont principalement en lien avec la gestion de la nappe phréatique, le processus lié au changement de zonage (le terrain est actuellement zoné industriel lourd) et l’élimination de la zone tampon derrière les résidences paires de la rue Holliday (initialement projetée dans les plans de 2012-13).
Autre constat de la séance, la rencontre a été plus éprouvante pour les nouveaux résidents de ce secteur qui n’étaient pas là lors de la première présentation du projet en 2012-2013. «Ils entendaient parler du projet pour la première fois. Mais, il faut comprendre que nous ne pouvons reprendre le processus du début et que l’avancement du projet tient compte des commentaires reçus en 2012-13», mentionne Natalie Rouleau.
«Nous sommes conscients que le projet représente un changement pour les résidents puisque plusieurs se prévalaient du privilège d’accéder au boisé directement via leur cour arrière; un privilège qui ne sera graduellement et éventuellement plus accessible selon leur position (sur la rue Holliday) et le développement de chacune des phases», précisent les promoteurs du projet de développement domiciliaire.
Le projet
Le projet de Régis Bouchard, François Turmel et leur relève est prévu en quatre phases, chacune prévoyant environ entre 100 et 130 terrains selon le type d’aménagement. «Au rythme où se vendent les terrains à Sept-Îles, ce projet a le potentiel d’assurer le développement domiciliaire au centre-ville pour les 20 à 25 prochaines années, soit une phase tous les cinq à six ans» indique François Turmel.
Les promoteurs avancent qu’ils ne pourront cependant se plier à toutes les demandes des résidents concernés et de la population.
«Bien que nous sommes ouverts aux commentaires et à l’idée d’améliorer encore ce projet, il faut comprendre que nous ne pourrons répondre favorablement à l’ensemble des demandes et qu’une démarche comme celle-ci n’est pas simple et nécessite des discussions et validations auprès de plusieurs parties prenantes qui ont, elles aussi, leur mot à dire et leur accord à donner», souligne Régis Bouchard.
Rencontre publique
Le 16 février prochain, dès 19h, ce sera au tour des citoyens de Sept-Îles de se faire entendre et d’être au fait du projet. Selon Natalie Rouleau, leurs préoccupations ne seront pas les mêmes. «Pour eux, on croit que les questions seront surtout en lien avec la qualité de vie commune comme la préservation des sentiers, les conditions de circulation et l’impact du projet sur les étangs aérés. Tandis que pour les résidents de la rue Holliday, ça touche davantage les émotions vu la proximité du projet, soit derrière leur cour arrière. Ce sont des préoccupations différentes».
Rappelons qu’en ce qui concerne les sentiers du parc Holliday, Mme Rouleau a précisé en septembre que 85 à 90% du sentier demeurera intact.
Pour s’inscrire pour la rencontre du 16 février et avoir le lien pour y participer, vous devez écrire à jolyane@boiteacles.ca.
Il est possible de se renseigner sur les derniers développements du projet via la plate-forme web au www.projetholliday.com.
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