Drakkar : Ansons débarque enfin à Baie-Comeau

Par Steeve Paradis 2:07 PM - 10 février 2021
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Raivis Kristians Ansons sera à Baie-Comeau dans les prochaines heures. Il pourra s’entraîner avec ses coéquipiers à compter du 23 février.

Le directeur général du Drakkar, Pierre Rioux, avait une bonne raison de pousser un soupir de soulagement mercredi. Il a enfin eu la confirmation que le Letton Raivis Kristians Ansons pourra s’aligner avec son club à temps pour la prochaine bulle de la LHJMQ, prévue début mars.

« Après tant de travail, ça aboutit finalement », a lancé le dg en entrevue avec Le Manic alors qu’il était en route pour ramener à Baie-Comeau son attaquant, arrivé à Montréal mardi.

Ansons est depuis trois semaines de ce côté-ci de l’Atlantique, lui qui a pris part au camp d’entraînement des Penguins de Wilkes-Barre, qui viennent d’amorcer leur saison dans la Ligue américaine de hockey. « C’est un peu pas mal pour cette raison que le dossier de Raivis a débloqué. Dès qu’on a su qu’il s’en venait en Amérique du Nord, on s’est renseigné pour savoir comment on pourrait l’amener à Baie-Comeau ensuite », a ajouté Rioux.

Celui qui a assurément un rôle clé dans l’offensive du Drakkar doit maintenant passer par la période d’isolement, qui prendra fin le 23 février. « Il doit être à sa 5e quarantaine depuis le début de la saison », a rigolé Rioux. « Par la suite, il pourra avoir trois à quatre bons entraînements avant d’enfin jouer avec nous. »

Rien de neuf pour Demchenko

La situation est beaucoup moins réjouissante en ce qui concerne Valentin Demchenko. Le Biélorusse n’a toujours pas pu décrocher la lettre dite d’intérêt national, le fameux sésame qui lui ouvrira la porte du Canada. Tous ses autres papiers sont en ordre.

Pierre Rioux a confié que le Drakkar a tenté de le faire venir fin décembre. Demchenko était même rendu à l’aéroport Pierre-Trudeau, mais les agents de l’immigration l’ont renvoyé en Europe en raison de l’absence de la lettre d’intérêt national.

« On croyait pourtant tous qu’il pourrait se rendre à Baie-Comeau, mais ça n’a pas marché. Depuis ce temps, Val ne fait que me demander quand il pourra venir. Il est même prêt à venir à la nage. On ne lui fera pas faire ce trajet pour rien une deuxième fois. Quand on va le faire revenir, on va être sûrs à 200 % qu’il va pouvoir entrer au Canada sans problème », a-t-il conclu.

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