Le premier bateau de l’année est arrivé au port de Sept-Îles

Par Laurence Dupin 7:15 AM - 5 janvier 2021
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Le capitaine Jerrit JP. Boon est à la passerelle de la timonerie tenant la canne et Pierre Gagnon, PDG du Port de Sept-Îles est à proximité sur le quai en bas à droite.

Le tout premier bateau de cette nouvelle année est entré au Port de Sept-Îles le 2 janvier à 15h30. Il s’agit du M/V Erasmusgracht, battant pavillon des Pays-Bas. Il arrive du Lac Charles aux États-Unis. Le navire repart aujourd’hui mardi 5 janvier avec à son bord 10500 tonnes de gueuses d’aluminium de la compagnie Alouette, à destination de Barranquilla en Colombie.

Le M/V Erasmusgracht appartient à la compagnie Rederij Erasmusgracht et accueille à son bord un équipage de 13 marins. «Nous sommes très heureux que ce soit un navire qui vient représenter un segment important de notre industrie, soit l’aluminium», précise le président-directeur général du Port, Pierre D. Gagnon. «Il ne faut pas oublier que l’aluminerie est un pilier de notre tissu économique. Le Port de Sept-Îles est d’ailleurs reconnu comme le plus grand terminal aluminium des Amériques. On peut en être fiers.»

Pandémie oblige, avec les restrictions sanitaires en vigueur, la prestigieuse canne à l’effigie du Port de Sept-Îles a été remise au capitaine Jerrit JP. Boon par l’agent maritime de Fundy Shipping. «La traditionnelle cérémonie du début de l’an du Port où se rassemble habituellement l’industrie maritime de Sept-Îles pour souligner le premier navire n’aura pas lieu en raison de la pandémie», précise le Port.

Il s’agit de la 34e édition de cette tradition qui marque chaque année l’arrivée du premier navire de l’année. Pour être éligible, le navire doit obligatoirement arriver de l’étranger et partir vers une destination à l’extérieur du pays.

Battre tous les records

2020, malgré la pandémie, est la deuxième meilleure année en termes de tonnage depuis 1974 avec 33,1 millions de tonnes métriques manutentionnées. «Nous sommes très heureux de ce résultat», confie Pierre D. Gagnon. «La croissance des volumes est la résultante du travail de tous les acteurs de l’industrie. »
« Pour 2021, nous envisageons de vivre le moment où on pourra fracasser le record historique de 1974. Nous espérons manutentionner 38 millions de tonnes si tout va bien, surtout avec les prix du marché du fer qui sont extraordinaires.»

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