Les Centres de la petite enfance veulent accéder aux absences payées dans le cadre de la COVID

Par Laurence Dupin 1:07 PM - 7 Décembre 2020
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Des employés de CPE se sont réunis au coin des rues Laure et Smith.

Des employées des Centres de la Petite enfance s’étaient rassemblé lundi midi au coin des rues Laure et Smith à Sept-Îles pour faire entendre leur voix. En effet, elles demandent au gouvernement de pouvoir accéder à des absences payées lorsqu’elles sont en attente du résultat d’un test COVID.

Depuis le début de la crise, elles se voient contraintes de prendre dans leur banque personnelle de congés maladie ou dans leurs journées de vacances lors de périodes d’isolement imposées par la Santé publique ou par l’employeur, en cas de symptômes, en attente du résultat d’un test COVID. Il y a donc un risque qu’une travailleuse choisisse de taire des symptômes bénins afin d’éviter les conséquences financières pour sa famille.

« Le gouvernement doit donner un coup de barre pour rassurer le personnel des CPE de Sept-Îles et envoyer un signal fort afin d’éviter que plus de travailleuses ne quittent nos CPE », précise Éric Boudreau, vice-président du Syndicat des travailleuses et travailleurs de CPE de Sept-Îles – CSN.

« Il est inadmissible que le ministère de la Famille ne finance pas de congés rémunérés pour l’isolement préventif, car celui-ci sert à diminuer le risque de transmission dans les CPE », affirme Jacques Létourneau, président de la CSN (Confédération des syndicats nationaux).

« On prend un risque inutile en forçant des travailleuses à faire un choix déchirant lorsqu’elles n’ont plus de jours dans leur banque de congés de maladie ou dans leurs journées de vacances. Il n’est pas normal que le personnel des CPE doive en payer le prix pour le bien collectif », affirme Stéphanie Vachon, nouvelle responsable du secteur des CPE à la FSSS–CSN.

Elle rappelle que les membres du personnel du réseau de l’éducation peuvent compter sur le maintien de leur rémunération en cas d’isolement préventif. « Le personnel des CPE est injustement traité », affirme Stéphanie Vachon.

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