Sara-Anne et Samuel Beaudin suivent les traces de leur père David

Le judo, Sara-Anne et Samuel Beaudin ont ça dans le sang depuis déjà près de dix ans. Et pourtant elle n’a que 13 ans et lui n’aura que 10 ans le 18 novembre. Elle a débuté ce sport à 2 ans, lui, quelques mois avant d’atteindre le même âge. Les deux suivent les traces de leur père David, directeur technique de l’Académie de judo de Sept-Îles, et ancien athlète de haut niveau.

Sara-Anne et Samuel ont foulé les tatamis pour la première fois comme participants dans le cadre des cours parents-enfants de l’Académie de judo. Ils n’ont pas trop choisi! C’est normal, ils n’avaient que 2 ans, ou presque. Ils se sont également retrouvés maintes fois aux côtés de leur papa lorsqu’il agissait comme entraîneur en compétitions.

David, qui a déjà participé au Championnat panaméricain, terminant deuxième, et est aussi médaillé en Coupe du monde chez les juniors, n’a pas poussé ses enfants vers le judo, mais pour lui, il était important qu’ils fassent du sport. «Ça fait partie des valeurs familiales. Je les incite à s’entraîner, et comme je suis impliqué dans le judo, c’est facile de les faire suivre».

À leur place!

Les deux jeunes Beaudin se plaisent dans le judo. «On aime ça. On s’entraîne, on s’amuse et on apprend à se défendre», mentionne Sara-Anne. «C’est le fun», ajoute son frère Samuel. Ils aiment les techniques, les combats, s’améliorer en s’entraînant avec d’autres personnes ou avec des judokas d’autres clubs.

Sara-Anne ambitionne clairement de suivre les traces de son père. Elle veut aller aux Olympiques. La jeune fille de 13 ans se tire très bien d’affaire sur les tatamis. L’an passé, elle était classée première au Québec chez les U16, moins 40kg, alors qu’elle était de catégorie U14. Elle avait même sa place pour les Champion-nats canadiens, mais la COVID s’est pointée dans le portrait.

Samuel compte aussi quelques compétitions à son actif, mais pour le moment, il aime surtout passer les ceintures. Il est d’ailleurs ceinture verte. Sa sœur, ceinture bleue. «Voulez-vous devenir ceinture noire comme moi?», demande David. La réponse fut «oui» sans équivoque.

David n’a que de bons commentaires pour ses deux athlètes! «Ils sont deux très bons judokas. Ils sont constants. Rarement, ils n’ont pas envie de venir s’entraîner. Ils ont du plaisir. Sara-Anne a un côté orgueilleux, Sam veut se faire du fun, il a toujours le sourire».

Peu importe, le paternel les laissera faire leur propre chemin, même s’il le connaît. « Je serais malhonnête de ne pas leur dire quoi faire», indique-t-il, fort de son bagage d’expériences comme athlète, mais aussi comme entraîneur. Il entend ne jamais leur mettre de pression, ce qu’il n’a jamais eu de ses parents à l’époque qu’il combattait dans les années 1990.

À l’extérieur des tatamis

En dehors du judo qu’ils pratiquent en moyenne trois fois par semaine, Sara-Anne aime bien le basketball, la natation, le ski alpin. Elle est étudiante en deuxième année du secondaire à l’école Jean-du-Nord. Elle fait partie du programme Horizon-Sportif. Elle aspire à devenir pharmacienne ou policière.

Samuel fait aussi du ski alpin et adore les jeux vidéo. Il est en quatrième année à l’école du Boisé. Il souhaite devenir informaticien. Les deux adorent aussi voyager. La destination qu’ils ont le plus appréciée jusqu’à maintenant? La Grèce pour Sara-Anne, le Vietnam pour Samuel.

Bonne continuité à vous deux sur les traces de votre modèle, votre papa David!