Le développement passe par la variété sportive

Les jeunes entraînés par François Boudreault l’été touchent à plusieurs sports, en plus de volets sur la musculation et le cardiovasculaire. Photo courtoisie
Le 18 octobre dernier, Martin Leclerc signait sur le site de Radio-Canada une chronique titrée « Une école de Lévis lance un programme sportif très novateur ». Une nouvelle qui a certainement ravi de nombreux enseignants en éducation physique et à la santé. Éviter le décrochage sportif lors du parcours au secondaire et développer le maximum d’habiletés de leurs élèves dans une période de cinq ans, afin d’en faire des citoyens actifs pour la vie, c’est une façon de faire qui est déjà implantée à un certain niveau dans les écoles de la région.
Enseignant en éducation physique au Centre Éducatif L’Abri de Port-Cartier depuis l’an dernier, François Boudreault a décidé d’utiliser cette approche dans un autre cadre. Au cours des deux derniers étés, il s’est assuré que les hockeyeurs qu’il entraîne touchent à un plus grand nombre possible de sports.
« Chaque semaine, on changeait de sport. Ça les amène à développer d’autres habiletés. C’était toujours de la nouveauté », a-t-il mentionné.
À l’été 2020, la trentaine de sportifs, de la sixième année du primaire à la quatrième année du secondaire, a goûté notamment au basketball, au volleyball de plage, au football, au ultimate frisbee, au spikeball, au golf, au soccer et au tennis. À travers tout ça, il y avait de la musculation et du cardio.
Cette approche a fait en sorte que plusieurs sont restés actifs pour le restant de la journée d’entraînement. « Ça crée un effet de groupe », a indiqué François Boudreault, qui compte répéter l’expérience dès le printemps.
Favorable au développement
L’enseignant en éducation physique et à la santé soutient que plusieurs écoles de Sept-Îles et Port-Cartier offrent une belle variété de sports aux élèves. « Les intervenants sont bons. La variété rend les jeunes actifs et la polyvalence fait le succès. Si on veut qu’ils fassent du sport quand ils seront adultes, ça passe par la jeunesse. L’objectif est de s’amuser », a mentionné François Boudreault, qui a touché à plus d’un sport dans son enfance, jouant au hockey, au soccer, au volleyball et au golf, pour ne nommer que ceux-là.
« Faire plusieurs sports, ça apporte la confiance », a-t-il conclu, soutenant que le RSEQ et les divers intervenants aident grandement au développement des sportifs.
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