Bourse d’études «League of Railway Women» : Jessica Labrecque curieuse face au milieu ferroviaire

Par Sylvain Turcotte 3:53 PM - 20 octobre 2020
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Jessica Labrecque terminera cette année son baccalauréat en génie industriel à l’Université Laval. La Septilienne a récemment reçu une belle reconnaissance, étant lauréate de la première bourse d’études «League of Railway Women». Cette bourse vise à inspirer et à encourager une étudiante poursuivant des études supérieures ou de premier cycle avec un intérêt à soutenir l’industrie ferroviaire. Jessica a fait un stage de près de quatre mois, soit du 4 mai au 21 août dernier, chez IOC, à titre de stagiaire en gestion des actifs au service de transport et d’entretien ferroviaires.

Comment as-tu eu cette bourse?

La bourse que j’ai reçue est une bourse pour laquelle j’avais soumis ma candidature à la suite de de la suggestion de Christine Kalil, l’une de mes anciennes superviseures de stage. Cette bourse se nomme Future of Railroading Scholarship. C’était la première édition de cette bourse. Le montant de la bourse est de 1000$ US.

D’où vient ton intérêt pour le domaine ferroviaire?

L’industrie ferroviaire est en constante évolution et nécessite de travailler en synergie avec différents domaines et corps de métiers. Il y a l’exploitation ferroviaire, l’entretien du chemin de fer et des équipements, les opérations, le développement de nouvelles technologies, la gestion, la planification, et j’en passe.

Qu’est-ce qui te passionne dans ce milieu?

C’est un milieu qui me permet de mettre de l’avant mes compétences de future ingénieure industrielle, comme l’amélioration continue de la productivité, de la sécurité et de la qualité, l’optimisation des ressources et la gestion de projets. En plus, il y a de belles perspectives d’emplois sur la Côte-Nord, une région que j’adore.

Est-ce que tu es passionnée par le milieu ferroviaire?

Je ne pourrais pas affirmer être passionnée par l’industrie ferroviaire, puisque mes connaissances sur le sujet commencent tout juste à se développer. Au cours de mes stages chez la compagnie minière IOC, j’ai développé un intérêt et une curiosité dans le milieu ferroviaire. Je trouve impressionnant qu’un seul chemin de fer puisse permettre de transporter autant de marchandises, de matières et de personnes en une seule journée. Lorsqu’on regarde plus en profondeur, on découvre toute la planification, l’organisation et la gestion qui se cachent derrière un seul voyage de train.

Dirais-tu que tu es une femme dans un milieu d’hommes?

L’industrie ferroviaire est selon moi un milieu de travail majoritairement masculin. Bien que de plus en plus de femmes y travaillent, il y a encore un gros travail à faire à la base du cheminement pour attirer les femmes à étudier dans des domaines majoritairement/anormalement masculin comme l’industrie ferroviaire. L’objectif de la bourse que j’ai reçue est d’encourager les femmes à étudier dans des domaines liés au milieu ferroviaire.

Quels sont tes plans après ta quatrième et dernière année de ton baccalauréat en génie industriel?

Après l’obtention de mon diplôme, je vais tenter de me trouver un emploi en tant qu’ingénieur industriel sur la Côte-Nord. Je suis encore en questionnement en ce qui est de la poursuite de mes études aux cycles supérieurs à distance.

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