Lorraine Richard se rallie au nouveau chef du Parti québécois

Par Vincent Rioux-Berrouard 1:57 PM - 19 octobre 2020
Temps de lecture :

La députée de Duplessis, Lorraine Richard, se rallie au nouveau chef du Parti Québécois, Paul St-Pierre Plamondon.

C’est  au terme d’une course à quatre avec Sylvain Gaudreault, Guy Nantel et Frédéric Bastien, que M. Plamondon a été élu comme chef par les membres du Parti Québécois. Mme Richard avait pris position en appuyant son collègue à l’Assemblée nationale, Sylvain Gaudreault, durant la course à la chefferie.

« J’ai assuré ma collaboration au nouveau chef et donc c’est un nouveau chapitre qui s’ouvre pour le Parti québécois avec Paul St-Pierre Plamondon », affirme Lorraine Richard

Pour la députée de Duplessis, il sera important que le nouveau chef vienne visiter la Côte-Nord dès  que les circonstances le  permettront.

« En venant dans la région, il pourra  rencontrer les acteurs du milieu, voir les défis que nous avons et mieux comprendre les difficultés auxquelles nous sommes confrontés. »

La députée du Parti québécois est convaincue qu’elle aura un allié en Paul St-Pierre Plamondon pour défendre les intérêts des régions.

Tout au long de la course à la chefferie, un des arguments contre sa candidature était  le fait qu’il ne siège pas à l’Assemblée nationale. Cette donnée fait que le caucus du Parti québécois devra s’adapter à de nouvelles façons de faire. Mme Richard explique que Paul St-Pierre Plamondon sera présent lors de la réunion du caucus pour participer à la préparation des périodes de questions.

COVID-19

Bien que Lorraine Richard se réjouisse du fait que la région de la Côte-Nord soit toujours au palier jaune elle ne croit pas qu’il faille  baisser la garde face au virus. Après avoir discuté avec de nombreux élus de la région, Mme Richard est favorable  à l’idée de réinstaller des barrages routiers.

« Si on veut conserver notre situation sur la Côte-Nord, continuer d’avoir de l’activité économique et garder les écoles ouvertes, il faut avoir des barrages routiers qui donnent des résultats », affirme Lorraine Richard.

Selon elle, le gouvernement ne serait pas prêt pour l’instant à aller vers une mesure comme celle-ci.

Mme Richard veut aussi faire passer le message à la population que le système de santé dans la région est fragile. « Les urgences continuent d’être débordées parce que les gens continuent d’être malades. Notre système de santé est fragilisé parce qu’il manque de personnel… Avec la COVID-19, il y a une pression supplémentaire sur tout le système. »

Partager cet article