La ministre du Développement économique et des Langues officielles , Mélanie Joly, a annoncé un investissement de 5 millions $ pour mettre en place un système de traçabilité permettant d’authentifier et de documenter l’origine des produits tout au long de la chaîne de valeur.
L’investissement est remis à l’Association de l’Aluminium du Canada (AAC) qui espère être en mesure d’installer le système dans toutes les usines canadiennes d’ici la fin octobre. La technologie de traçage a été développée par le Groupe Optel, une entreprise établie dans la Ville de Québec. Deux projets pilotes avaient été mis en place, dont un à l’Aluminerie Alouette en 2019.
Pour la ministre Joly, les défis restent nombreux dans l’industrie de l’aluminium, surtout avec les tarifs américains, mais l’annonce d’aujourd’hui est un pas dans la bonne direction. Selon elle : « La traçabilité va aider l’industrie de l’aluminium à être plus compétitive et à avoir plus facilement accès au marché nord-américain.
Le système pourra certifier la provenance du métal canadien qui traverse la frontière américaine. De plus, la traçabilité permettra de faciliter le processus pour fournir la documentation en temps réel des mouvements de marché du métal avec les États-Unis.
Selon Jean Simard, président et chef de la direction de l’AAC, l’un des grands défis actuellement est de démontrer aux États-Unis que l’aluminium qui traverse la frontière est fait au Canada et qu’il ne s’agit pas de métal qui a été transbordé au Canada.
« En cette période d’incertitude économique et politique pour l’industrie, l’authentification de l’aluminium est une démarche hautement stratégique pour reconnaître les atouts de l’aluminium canadien et consolider ses marchés », souligne Jean Simard.
Plus de 60% des travailleurs de l’aluminium au Canada se trouvent au Québec. Les exportations du secteur de l’aluminium représentent plus de 7 % des exportations totales du Québec.
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