Le syndicat des infirmières demande au CISSS de faire mieux pour la rétention de la main-d’oeuvre

Par Vincent Rioux-Berrouard 3:44 PM - 3 juillet 2020
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Le Syndicat des intervenantes et intervenants de la santé du Nord-Est québécois (SIISNEQ-CSQ) demande au CISSS de la Côte-Nord d’arrêter de priver les infirmières, infirmières auxiliaires et inhalothérapeutes de Fermont, de la Basse-Côte-Nord et de la Minganie de leur droit à des sorties annuelles.

Selon Nathalie Savard, présidente du Syndicat des intervenantes et intervenants de la santé du Nord-Est québécois « Nos membres ont été engagées, à l’époque, sous la condition de changer leur adresse d’embauche ou de déménager avant leur embauche. Cette entourloupette bureaucratique visait à ce qu’elles soient engagées à moins de 50 kilomètres de leur localité et de perdre certains droits prévus à la convention collective ».

Un comité avait été mis en place pour étudier la question par l’employeur. Par contre, suite aux conclusions du rapport du comité, le syndicat affirme que ses membres sont déçues et en colère de celles-ci.

Ce type de situation pourrait aggraver les problèmes de recrutement et d’attraction de la main-d’oeuvre selon Claire Montour, présidente de la Fédération de la Santé du Québec (FSQ-CSQ) : « Une chose est certaine, ce n’est pas par ce genre de mesure que les CISSS, comme le CISSS Côte-Nord, viendront à bout des difficultés de recrutement et de rétention des infirmières, infirmières auxiliaires et inhalothérapeutes. »

Mme Montour interpelle le nouveau ministre de la Santé et des Services sociaux afin de le sensibiliser au fait que le CISSS Côte-Nord a beaucoup recours à la main-d’œuvre indépendante alors qu’il serait mieux selon elle de miser sur le personnel local.

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