La Compagnie retrouve ses ouvriers

Par Sylvain Turcotte 1:40 PM - 15 juin 2020
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De gauche à droite : Maxime Lemay, Billy Dumas, Anne-Marie Michaud, Martin Demassieux et Marie-Pier Johnson.

La Compagnie a pu retrouver ses ouvriers lundi, sa fidèle clientèle, à l’intérieur de sa microbrasserie, mais également sur sa terrasse. Malgré la fermeture de trois mois en raison de la pandémie de la COVID-19 et des directives en place, l’ouvrage n’a pas manqué pour ses propriétaires, Marie-Pier Johnson, Billy Dumas et Martin Demassieux.

« On s’est tenus au fait de la situation et on s’est préparés en conséquence. On a été proactifs. On est prêts et on a hâte. Ça va nous faire plaisir de revoir du monde », a lancé, quelques jours avant la réouverture, Marie-Pier Johnson.
Les clients et les employés de la microbrasserie seront en toute sécurité avec les mesures mises en place. La Compagnie a pu profiter des conseils de l’Association des restaurateurs du Québec et de l’Association des microbrasseries du Québec.

Au travers des différentes mesures en place, les restaurateurs et microbrasseurs « ne joueront pas à la police » par rapport aux règles à savoir si les clients sont de la même famille. « La parole du client fait foi de tout, c’est une responsabilité collective. Il faut travailler sécuritairement pour continuer ».

À l’intérieur, il y aura de la place pour environ soixante-dix personnes, la moitié moins qu’à l’habitude, et près de cinquante à l’extérieur. Des affiches avec les consignes seront installées à différents endroits à La Compagnie. Les tables seront assignées par le personnel selon les besoins.

« C’est beaucoup de choses à gérer, mais on a une superbe équipe de travail, on est très chanceux. On aura plus de personnel pour assurer une meilleure pratique et pour être sur la coche », a ajouté Mme Johnson lors de l’entretien.

Projet

Le trio de La Compagnie et quelques membres de leur personnel n’ont pas chômé durant la pandémie. Un projet, qui doit rester secret pour le moment, a été devancé. « Le moment de pause nous a permis d’innover et de réfléchir à nos enlignements. On a devancé notre projet, c’était le moment ou jamais. Sans la SADC et la MRC, on n’aurait pas pu avoir du nouveau », a soutenu Billy Dumas.
Les propriétaires soulignent aussi l’appui de la Ville de Sept-Îles face à ses différentes demandes de projets, entre autres celui de l’agrandissement de sa terrasse.

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