Comme de nombreux autres secteurs de l’économie québécoise, l’industrie maritime est à la recherche de travailleurs pour combler les nombreux besoins qu’elle a.
L’industrie maritime est un domaine pour qui, même si la pandémie de la COVID-19 a eu un impact, la demande de main-d’œuvre reste présente. Le secteur des transports continue de travailler et si l’économie reprend son souffle, la demande pour des travailleurs se fera à nouveau sentir dans ce secteur si important pour la province, en particulier dans l’Est-du-Québec.
Claude Mailloux est directeur général du comité sectoriel de main-d’œuvre de l’industrie maritime (CSMOIM). Pour lui, ce domaine présente un grand nombre d’opportunités pour les travailleurs en raison de la variété de postes qui y sont offerts. « L’industrie maritime est en croissance sur le long terme. Le transport maritime continu de se développer au niveau international et canadien », affirme-t-il.
Les besoins sont nombreux dans l’industrie maritime que ce soit pour les emplois à terre ou ceux en mer. Pour ce qui est des emplois à terre, selon les données du CSMOIM, l’emploi de débardeurs en est un qui est très en demande auprès des entreprises maritimes.
Pour ce qui est des emplois en mer, on observe un manque criant d’officiers mécaniciens. Le directeur général du CSMOIM affirme : « Cela fait des années que le recrutement est très difficile pour les officiers mécaniciens et ça continu ».
Recrutement
Étant donné, le manque de main-d’œuvre, les différents acteurs de l’industrie maritime ont mis en œuvre plusieurs actions au cours des dernières années pour attirer les jeunes dans leur domaine.
Du côté du CSMOIM, la campagne Embarque a été lancée. Celle-ci est très présente sur Facebook. Il y a aussi un microsite pour ceux qui veulent en apprendre plus sur les différentes opportunités présentes dans ce domaine. La campagne sert notamment à présenter les différents métiers dans l’industrie qui sont souvent mal connus par le public en général.
« Il faut donner de la visibilité à tous les métiers de l’industrie maritime. Il faut que les gens sachent qu’il y a des emplois intéressants en mer et à terre », a commenté Claude Mailloux.
Pour plusieurs de ces jeunes qui choisiront un métier de l’industrie maritime, leur parcours passera par l’institut maritime de Rimouski où plusieurs programmes sont disponibles.
Pour le directeur général de la CSMOIM, les employeurs sont tellement à la recherche de travailleurs que plusieurs étudiants ont déjà un emploi avant de finir leurs études. De plus, les conditions de travail, sont extrêmement intéressantes dans l’industrie maritime.
Nouvelles technologies
L’industrie maritime doit, elle aussi, s’adapter à l’apparition des nouvelles technologies et les innovations qui les accompagnent.
Les navires ont subi d’importants changements au cours des dernières années avec l’intégration de la technologie. Selon Claude Mailloux, ces dernières sont de plus en plus présentes dans l’industrie maritime et elles vont continuer d’accroître leur présence. Ce dernier pense aussi que ces technologies pourraient aider à recruter les jeunes en particulier. Ceux-ci sont attirés et motivés à travailler avec les outils numériques. Pour ce qui est des travailleurs plus expérimentés, ils doivent s’adapter à cette nouvelle réalité et ont accès à de nombreuses formations pour leur permettent de se mettre à jour avec les nouvelles technologies.
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