18 avril 2024
Selon une enquête menée par la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) avec l’Institut de recherche sur les PME associées à l’UQTR, 35,8% des entreprises nord-côtières ont affirmé qu’ils ont subi un fort impact en raison de la COVID-19. C’est la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean qui vient au premier échelon avec un résultat de 57%.
Au niveau national, on remarque que 54% des entreprises ont connu des baisses de plus de 50% du niveau de leurs activités. 44,9% des entreprises ont subi une baisse de revenus de plus de 50%. Environ 57% des compagnies ont vu une forte diminution de leur nombre de contrats et de commandes.
Un constat fort qui ressort de cette étude est le fait que les entreprises les plus touchées par cette crise sont celles où la distanciation physique est difficile ou le télétravail n’est pas possible. Les secteurs économiques les moins touchés par la crise sont notamment ceux de la finance et de l’assurance en raison du télétravail. L’étude cite aussi en exemple parmi les secteurs économiques les moins touchés, l’agriculture et le transport parce que la distanciation physique est facile à mettre en place.
L’étude a aussi permis d’identifier les principaux impacts de la crise selon les entreprises interrogées. Ainsi, celles-ci craignent de perdre des contrats et de la clientèle dans les prochaines semaines. Plusieurs compagnies sont confrontées à un manque de liquidité. Il y a des perturbations dans les chaînes approvisionnement.
Du côté positif, ce sont 82% des entreprises interrogées qui affirment qu’ils ont peu ou pas de crainte de faire faillite dans les prochaines semaines. De plus, la crise a permis à plusieurs compagnies d’accélérer la transformation numérique et la formation de la main-d’oeuvre.
« Ce sondage confirme à nouveau l’énorme impact économique de la COVID-19 sur l’économie québécoise, mais il révèle également de grandes disparités selon les régions. Il nous permet aussi d’avoir un portrait de l’efficacité des mesures d’aides gouvernementales jusqu’à maintenant et de la façon dont les entreprises s’adaptent à la nouvelle réalité », a expliqué Charles Milliard, président-directeur général de la FCCQ.
