La Compagnie continue de brasser…

Par Sylvain Turcotte 4:00 PM - 19 mai 2020
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Les trois propriétaires de la microbrasserie La Compagnie, Billy Dumas, Marie-Pier Johnson et Martin Demassieux, profitent de la pause en raison de la pandémie pour brasser des idées. Photo courtoisie

Malgré la pandémie de la COVID-19 qui a forcé la fermeture des restaurants et des bars au public, il y a des choses qui se brassent à La Compagnie. Billy, Marie-Pier et Martin ont des projets en tête. Ils ont pris le temps de s’asseoir ensemble.

« On a pris la situation comme une opportunité », lance Billy Dumas, copropriétaire et le brasseur en chef du groupe. Cette pause forcée a permis au trio complété par Marie-Pier Johnson et Martin Demassieux de faire un retour sur les quinze premiers mois de leur microbrasserie et de planifier la suite des choses.

« On développe des produits, on s’enligne sur des projets », renchérit-il. Le brasseur a pu consacrer davantage de temps à ses recettes, à les améliorer, à développer d’autres bières, « plus complexes », avance-t-il. « Ça permet de faire des choses qu’on n’a pas eu le temps de faire ».

Avec un peu de patience, vous pourrez savourer prochainement vos houblons préférés de La Compagnie. Parmi les projets à venir, l’offre take out. « On va fournir de la bière à Sept-Îles. Quand ce sera fait, ça sera bien fait ».

Les propriétaires de la microbrasserie de Sept-Îles planchent également sur un autre dossier, mais pour le moment, il restera secret pour les lecteurs.

L’après-pandémie

À travers tout ce qui cogite dans leur cerveau, dans les cuves, dans les recettes, il y a une chose que Billy, Marie-Pier et Martin ont bien hâte de retrouver. C’est de revoir leur clientèle. « C’est voir du monde, avoir de la vie. On s’est lancé en affaires pour que ça grouille », indique Billy.

Le trio derrière La Compagnie est conscient que les restaurants et bars seront les derniers à ouvrir. « On s’attend à pouvoir ouvrir à 50%. Il y aura une nouvelle manière de faire des affaires. Il faut s’adapter. Ça change la vision de l’entreprise. On ne peut pas penser être dans nos vieilles pantoufles. Il faut s’ajuster avec la clientèle ».

Si pour certains restaurateurs ou bars, la crise de la pandémie peut s’avérer un dur coup financièrement, Billy Dumas soutient que La Compagnie bénéfice de l’aide précieuse de partenaires, notamment la SADC (Sociétés d’aide au développement des collectivités), la MRC de Sept-Rivières et Desjardins. « On ne se sent pas à l’abandon. Mais c’est plus difficile pour nos employés qui sont à la maison. On se croise les doigts pour eux », conclut  M. Dumas.

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