Encore beaucoup de travail à faire pour le syndicat enseignant

Le SERF-CSQ et la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE-CSQ) s’assureront que leurs questions aient trouvé réponse avant le retour en classe.
Représentant le personnel enseignant de la Commission scolaire du Fer, de la Commission scolaire du Littoral et de la Commission scolaire de la Moyenne-Côte-Nord, le Syndicat de l’enseignement de la région du Fer-CSQ (SERF-CSQ) a réagi au scénario retenu par le gouvernement pour un retour graduel à l’école. Pour lui, il reste beaucoup, beaucoup de travail à faire.
« Il reste beaucoup, beaucoup de travail à faire d’ici le 11 mai. Nous nous retroussons les manches et mettrons tout en oeuvre pour avoir toutes les garanties et les réponses, particulièrement en ce qui concerne la santé et la sécurité du personnel, des élèves et de leur famille. Les enseignants ont hâte de retrouver leurs élèves, mais on doit s’assurer que ce soit fait en toute sécurité. Rappelons-nous aussi que la santé publique s’est gardé une marge de manœuvre pour reculer au besoin, ou pour faire les ajustements nécessaires », a fait savoir Monica Chiasson, présidente du Syndicat de l’enseignement de la région du Fer-CSQ.
Des questions à éclaircir
Plusieurs questions sont encore à éclaircir, notamment en ce qui concerne la protection du personnel. « Par exemple, on comprend mal pourquoi les éducatrices des centres de la petite enfance devront porter un masque en présence des enfants de 4 ans, mais pas les enseignantes avec les enfants de 4 ans », a illustré Monica Chiasson.
Le syndicat veut avoir des réponses pour la logistique de la journée, comme la désinfection et l’entretien, l’heure du dîner ou les récréations, la distanciation physique dans la classe et l’école, mais aussi quant au suivi à effectuer auprès des élèves qui restent à la maison, à l’encadrement des élèves du secondaire et de la formation générale des adultes, à la taille des groupes en formation professionnelle, etc.
« Les enseignants doivent être rassurés, et les familles aussi. Nous devrons avoir des protocoles clairs, des consignes communes et des suivis serrés pour éviter les inquiétudes et la confusion », a conclu Monica Chiasson.