Le syndicat de l’enseignement veut des réponses avant de retourner au front

Par Sylvain Turcotte 2:37 PM - 28 avril 2020
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Monica Chiasson (à gauche) considère que le point de presse du 27 avril du ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge, a été « un rendez-vous manqué ».

Le point de presse du 27 avril du ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, Jean-François Roberge, est loin d’avoir répondu aux attentes des syndicats de l’enseignement face au retour en classe le 11 mai. « C’est un rendez-vous manqué », de dire Monica Chiasson, présidente du Syndicat de l’enseignement de la région du Fer.

« Le ministère doit répondre à une centaine de questions qu’on a envoyées avant de nous envoyer au front. Lors de son point de presse, il n’a pas rassuré les enseignants, ni les parents, ni les citoyens », soulève Mme Chiasson.

Les syndicats demeurent en communication avec le ministère de l’Éducation face à la reprise des cours le 11 mai pour les jeunes du primaire. Ils entendent réévaluer la situation d’ici cette date.

Mme Chiasson soutient que pour plusieurs écoles de la région il ne sera pas possible d’y avoir quinze élèves par classe et respecter le 2 m de distanciation physique. Elle se questionne également sur les mesures d’hygiène et de protection individuelle. « À l’épicerie, il y a plus de sécurité et pour les écoles on ne parle pas de gants ni de masque. On veut être là, mais on veut être en sécurité », conclut-elle.

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