COVID-19 : une stratégie fédérale de 1,1 G$ pour trouver un traitement

Par Steeve Paradis 12:09 PM - 23 avril 2020
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Justin Trudeau a promis une somme de 1,1 G$ pour une stratégie globale contre la COVID-19.

Ottawa débloquera une somme de 1,1 G$ afin de dénicher un traitement contre la COVID-19, de tester les meilleures pistes de solution et de comprendre comment se comporte ce virus.

Cette stratégie se déroulera en trois étapes. La première concerne la recherche pour trouver un traitement et un éventuel vaccin. Un montant de 115 M$ sera débloqué pour soutenir ce volet auprès des hôpitaux et les universités du pays.

Par la suite, 660 M$ seront dévolus pour faire des essais cliniques partout au Canada. « Nous voulons nous assurer, quand nous aurons des traitements potentiels, que nous pourrons les tester », a soutenu le premier ministre Justin Trudeau, durant son point de presse quotidien de jeudi.

Le troisième volet de cette stratégie sera mené par « le groupe de travail sur l’immunité face à la COVID-19 ». Les scientifiques qui dirigeront le groupe disposeront de 350 M$ pour dépister et modéliser ce coronavirus à l’échelle du pays. Au bout de deux ans, un million de Canadiens auront été testés dans le cadre de cette étude. « Plus on comprendra le virus, plus on pourra le combattre », a indiqué le premier ministre.

Inacceptable dans les CHSLD

Pour ce qui est de la situation dans les centres pour personnes âgées à travers le pays, Justin Trudeau qualifie « d’inacceptable » la situation. « Si vous êtes fâchés ou inquiets, vous avez raison », a-t-il lancé à ses commettants. « Nous ne nous occupons pas bien de nos parents, de nos grands-parents. »

Le premier ministre a confirmé du même souffle qu’il répondait positivement à la demande du Québec et de l’Ontario, qui ont réclamé l’aide de l’armée pour aider à reprendre le contrôle dans les résidences pour aînés.

M. Trudeau n’a toutefois pas précisé combien de militaires seront déployés. On se rappellera qu’hier, Québec a réclamé l’envoi de 1 000 militaires.

Le chef de l’État canadien a aussi soutenu qu’après la crise, l’ensemble des intervenants engagés auprès des aînés devra se concerter afin de s’assurer qu’une pareille situation ne se reproduise jamais. « Comment en sommes-nous arrivés là? (…) Au Canada, ce n’est pas nos militaires qui devraient prendre soin de nos aînés. »

Justin Trudeau a de nouveau répété qu’on ne pourra pas parler de retour à la vie normale tant qu’il n’y aura pas de vaccin, mais laisse les provinces gérer leur éventuel déconfinement, dans le respect « d’une approche commune partout au pays, bien que le moment où ce sera introduit variera d’une province à l’autre ».

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