Un esprit traditionnel transposé par De Temps Antan

Partout où il est amené à se produire, le trio De Temps Antan affiche avec fierté ses racines traditionnelles. Contrairement à ce que certains peuvent croire, son violoniste, David Boulanger, croit fermement que ce genre musical demeure actuel. De plus, elle se prête très bien à un contexte comme celui du Festival des Hivernants à Sept-Îles où le groupe s’y produira le 28 février à 20 h au Vieux Poste de Sept-Îles.

En début d’adolescence, David Boulanger a été mis en contact avec la musique traditionnelle par un enseignant d’une congrégation religieuse et il est rapidement tombé amoureux de ce genre musical. « Il est difficile pour moi d’expliquer pourquoi. Cette musique m’a parlé tout de suite. Je me sentais au diapason », confie-t-il.

Il faut souligner qu’il avait commencé à jouer du violon à l’âge de 8 ans et qu’il fréquentait une école où il y avait un programme intensif de musique. Durant sa jeunesse, ce mode d’expression artistique est demeuré omniprésent dans sa vie. Aujourd’hui, ce violoniste constate qu’il est difficile d’apposer une étiquette à la musique de certains groupes ou artistes en raison du fait qu’il y a beaucoup de métissage des genres. Ce constat s’applique également au répertoire du trio De Temps Antan.

À l’ère du numérique

Bien de son temps, la formation est très présente sur les Internet. « En 2020, il est essentiel d’être présent sur le web, sur les médias sociaux. On peut réussir à attirer un nouveau public tout en conservant celui qu’on a déjà », explique David Boulanger. « C’est aussi là que les gens consomment principalement la musique. Je ne pense pas que la musique traditionnelle a besoin d’être remise au goût du jour. Bien qu’elle soit traditionnelle, elle demeure actuelle. Elle parle à tous. »

Au cours des dernières années, la musique traditionnelle gagne en popularité et réussit à rejoindre un large public. « On se présente dans des salles au même titre que bien d’autres groupes. Ce n’est en rien une contrainte. Il n’y a rien de gênant à dire que l’on fait de la musique traditionnelle », mentionne-t-il.  « On revient du Carnegie Hall à New York. On joue aussi très souvent en Europe. C’est une musique qui a traversé le temps. On doit en être fier et continuer d’y collaborer. »

Une chose est certaine, il sera difficile pour les spectacles du Festival des Hivernants de ne pas danser lors de la prestation de la formation traditionnelle De Temps Antan, le 28 février à 20 h au Vieux Poste de Sept-Îles. « Notre musique est très festive. Quand on se produit en spectacle, on est là, avant tout, pour faire la fête avec les gens peu importe dans quelles conditions », affirme M. Boulanger.