L’énergie contagieuse de Sara Dufour au Festival des Hivernants

Par Éric Martin 6:30 AM - 27 février 2020
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D’une authenticité déconcertante, Sara Dufour ne cherche pas à plaire à tout prix.

Lors de la soirée d’ouverture du Festival des hivernants le 27 février, les gens auront l’opportunité de découvrir le répertoire musical de Sara Dufour. À la fois composées de chansons un peu plus rugueuses et d’autres plus douces, il représente bien la personnalité de cette artiste pétillante, authentique et franche.

Si l’on se fie à Chez nous c’est ski doo, il est permis d’en arriver à la conclusion que Sara Dufour aime l’hiver. Bien entendu, cette chanson que l’on retrouve sur son premier album Dépanneur Pierrette lui a permis de se produire lors d’événements de course de motoneige. Cette situation n’a bien sûr rien de surprenant.

Une personnalité multiple

Une chose est certaine, le répertoire musical de cette auteure-compositrice-interprète reflète assez bien sa personnalité. « Il y a une délicatesse dans ce que je fais. Ce n’est pas toujours rugueux », avance-t-elle. « Dans la vie, tout est question d’équilibre. J’aime bien ces contrastes. C’est dans la “non-routine” que je trouve mon bonheur. »

Pour la création de son 2e album éponyme qu’elle a lancé en avril 2019, Sara Dufour admet s’être mis sur les épaules une pression parfois inutile. « Je suis très contente du déroulement. Tout coïncidait pour que je puisse le créer comme j’en avais envie. Dans son contenu, il y a beaucoup de départs. Ce n’est pas étranger au fait qu’il y a six ou sept ans, j’ai décidé de faire de la musique ma priorité. Jusqu’à maintenant, c’est un sacrifice qui en vaut la peine », affirme-t-elle.

De multiples influences

Cette chanteuse qualifie son répertoire musical de semi-route, semi « trail » qui est également le titre d’une chanson de son plus récent album. Une situation sûrement attribuable aux multiples influences musicales qu’elle a eues durant sa jeunesse. Elle écoutait alors, entre autres, du Bob Dylan, du heavy métal, du punk, du Gipsy King, du Weezer, du Cayouche et même du Richard Desjardins. « Tout ça mis ensemble fait en sorte que je suis incapable de me limiter à un style », explique-t-elle.   

N’ayant pas peur de l’autodérision, Sara Dufour utilise l’humour comme ingrédient principal dans plusieurs de ses chansons. « Jeune, j’étais plutôt introvertie, voire réservée. Quand j’ai commencé à faire de l’improvisation, c’est là que le côté plus extraverti est sorti », confie-t-elle. « J’en parle justement dans ma chanson Baseball. À ce moment-là, j’ai littéralement explosé. Malgré cette gêne, j’ai cependant toujours été fonceuse. »

Un contexte idéal

Accompagnée de trois musiciens, l’auteure-compositrice-interprète se dit excitée à l’idée de se produire dans un site historique comme le Vieux Poste de Sept-Îles. « Ça m’allume vraiment. Contrairement à en salle, ce sera plus festif, plus dynamique, plus concis. Je me dois d’amener les gens rapidement là où je veux qu’ils aillent. Ils pourront taper des mains et danser. C’est une formule de spectacles qui s’y prête à merveille », conclut-elle.

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