L’édition 2020 du Ciné-Graff couronnée de succès

Par Éric Martin 5:00 PM - 12 février 2020
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La présence du réalisateur Louis Bélanger lors d’une projection de son plus récent film Vivre à 100 milles à l’heure figure parmi les moments marquants de cette 15e édition du Ciné-Graff. Elle a donné lieu à d’intéressants échanges entre les cinéphiles et cet artisan du septième art. Photo courtoisie

Pour sa 15e année d’existence, le Ciné-Graff fracasse un record de participation avec près de 1 500 entrées au guichet. Ce nombre comprenant les matinées scolaires qui ont également connu un franc succès. Encore une fois, les cinéphiles ont apprécié la très grande diversité des films projetés au Café-théâtre Graffiti. Une recette que son directeur artistique, Yves Desrosiers, entend bien maintenir.

De concert avec un comité de programmation, Yves Desrosiers s’assure que les films présentés au Ciné-Graff s’adressent à différents types de cinéphiles. « Les vrais cinéphiles adorent la diversité. D’autres viennent voir des films plus commerciaux. Ces deux clientèles se marient très bien durant le festival », observe-t-il.

L’ambiance cabaret s’avère propice à de riches échanges entre ces cinéphiles. La visite du réalisateur de Vivre à 100 milles à l’heure, Louis Bélanger, a aussi été fort appréciée. La discussion après la projection aura duré plus de 30 minutes. « Les gens étaient réellement attentifs et ils n’hésitaient pas à poser des questions pertinentes », avance M. Desrosiers. « Ce sont des moments très appréciés. Ce ne serait pas possible sans ce partenariat avec le Festival du film de Sept-Îles. »

La provenance des cinéphiles est également un élément surprenant. Une situation sûrement en partie attribuable au fait que sur les 13 films projetés en 2020, six étaient exclusifs au Ciné-Graff. « Beaucoup de gens de Sept-Îles viennent voir des films à Port-Cartier. On a même accueilli des cinéphiles de Havre-Saint-Pierre. L’inverse est tout aussi vrai. Les cinéphiles de Port-Cartier se déplacent aussi à Sept-Îles. On fait partie intégrante de CINÉSEPT (Festival du film de Sept-Îles). Le Graffiti devient un lieu de diffusion », précise-t-il.

Après une quinzième édition du Ciné-Graff, le directeur artistique du Café-théâtre Graffiti se réjouit du chemin parcouru. « Ça passe tellement vite. On fait parfois salle comble lors des projections », indique-t-il. « Ce fut le cas le 9 février pour Merci pour tout. C’est en soi un heureux problème. Ça prouve que l’intérêt est là et il ne fait que grandir. »

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