Martin Ouellet déplore la décision tardive pour l’avenir de l’Héritage 1

Par Johannie Gaudreault 4:47 PM - 5 février 2020
Temps de lecture :

Le député de René Lévesque, Martin Ouellet,à l’assemblée nationale.

Le député de René-Lévesque, Martin Ouellet, est intervenu à l’assemblée nationale le 5 février pour dénoncer la décision tardive du ministère des Transports quant à l’avenir du traversier l’Héritage 1, qui relie Trois-Pistoles et Les Escoumins.

« Ça fait trois mois que les citoyens de Trois-Pistoles et des Escoumins marchent dans la rue et qu’ils attendent que le gouvernement investisse 5 millions $ pour réparer le traversier Héritage 1. C’est 39 000 utilisateurs par année, des retombées économiques de 5 millions $, on ne comprend pas pourquoi le gouvernement refuse d’investir dans un lien aussi important pour notre région. Pourquoi attendez-vous pour la réparation de l’Héritage pour la saison 2020? », a-t-il déclaré en assemblée au ministre des Transports, François Bonnardel.

Pour M. Bonnardel, des informations additionnelles étaient nécessaires pour rendre une décision. « J’ai demandé des garanties additionnelles à la Corporation de navigation des Basques pour être capable d’avoir tous les éléments financiers en main, de revoir la décision s’il le faut dans les prochains jours et, encore une fois, de s’assurer qu’on puisse donner une desserte l’été prochain à la corporation et aux gens qui l’utilisent », a-t-il lancé pour répondre au député.

La Corporation de navigation des Basques, qui gère le service de traversier, a remis toutes les informations demandées. « On a obtenu toutes les informations que l’on souhaitait et on va étudier ça dans les prochaines semaines. Je pourrai alors donner une décision finale », ajoute le ministre des Transports.

Pour Martin Ouellet, le député de Rivière-du-Loup/Témiscouata, Denis Tardif, n’a pas tenu sa promesse de rendre une décision avant le 31 janvier. « Pourquoi ne pas aller de l’avant maintenant? », a-t-il martelé.

Tardif a précisé qu’il y avait des étapes à franchir. « C’est un bateau qui a des réparations importantes à faire. Est-ce que suite à ces réparations, nous aurons la certitude de la durée de vie de ce bateau? Nous avons reçu des informations additionnelles. On va colliger tout ça et dans les prochaines semaines, on prendra une décision finale si oui ou non nous allons supporter la corporation », a répété le ministre.

Rappelons qu’il a été affirmé que les réparations permettront une durée de vie supplémentaire de 20 ans pour le traversier l’Héritage 1.

Partager cet article