Quatre autres pompiers forestiers partent en Australie

Par Charlotte Paquet 3:21 PM - 4 février 2020
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On aperçoit ici quatre pompiers de la Société de protection des forêts contre le feu qui se trouvent en Australie depuis quelques semaines. Le troisième à partir de la gauche est Christian Bégin, un résident de Sept-Îles. Photo SOPFEU

Les trois premiers pompiers forestiers de la Côte-Nord qui combattent les immenses feux de forêt en Australie ne sont pas encore de retour en région qu’un autre contingent de quatre pompiers cette fois-ci est sur le point de partir à son tour.

Deux membres du quatuor habitent à Baie-Comeau. Il s’agit de Samuel Cardinal et Dave Pageau. Francis Gauthier est de Sept-Îles et Vincent Bisson de Havre Saint-Pierre.

Ils  font partie d’une deuxième cohorte de 22 employés de la Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU) qui quittera le pays, jeudi (6 février), pour rejoindre les personnes déjà sur place qui tentent de venir à bout des incendies qui ravagent l’État de Victoria depuis des mois.

Au sein des nouvelles ressources prêtées par la SOPFEU, on retrouve 20 pompiers forestiers, un représentant d’agence et un spécialiste en gestion des feux de forêt.

Après avoir passé haut la main les tests physiques à Québec mardi matin, les participants à la mission convergeront vers Vancouver. La délégation y retrouvera une quarantaine de sapeurs et de spécialistes d’ailleurs au pays.

D’une durée de 31 jours, la mission est placée sous la coordination du Centre interservices des feux de forêt du Canada.

Arrivée attendue

Par ailleurs, le retour des trois pompiers forestiers de la Côte-Nord, qui se trouvent en Australie depuis quelques semaines, est attendu autour du 20 février, selon Isabelle Gariépy, porte-parole de la SOPFEU.  Il s’agit Peter Langlais de Baie-Comeau, Christian Bégin de Sept-Îles et Gabriel Thibault de Havre Saint-Pierre.

Rappelons que c’est sur une base volontaire que les sapeurs, qui habituellement sont en congé l’hiver, peuvent poser leur candidature pour soutenir les efforts de combat en Australie. « Le nombre qu’on envoie, ça dépend de leur disponibilité », précise Mme Gariépy, tout en notant que certains occupent un deuxième emploi pendant la saison morte.

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