Saaremaa I à quai : le canot de sauvetage est en cause

Par Charlotte Paquet 1:11 PM - 19 novembre 2019
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Un bris au moteur du canot de sauvetage explique cette fois-ci l’annulation des traversées du Saaremaa I jusqu’à nouvel ordre

Le bris au moteur du canot de sauvetage du Saaremaa I oblige la Société des traversiers du Québec à interrompre le service à la traverse Matane-Baie-Comeau-Godbout jusqu’à nouvel ordre.

Aucune des quatre traversées à l’horaire de la journée de mardi ne sera donc effectuée. Le retour à la normale se fera une fois que la cause de l’anomalie détectée sur le moteur sera connue.

Comme le précise le porte-parole de la STQ, Alexandre Lavoie, des tests réalisés sur le navire en présence de la société de classification, lundi soir et pendant la nuit de mardi, ont révélé une défaillance au niveau du moteur. « On avait besoin de déployer le canot de sauvetage. Or, le moteur ne fonctionnait pas, mais ce matin, il fonctionnait. »

Avant que le Saaremaa I reprenne la mer, la STQ  veut savoir ce qui s’est passé. Elle ne peut pas prendre le risque de naviguer avec un canot de sauvetage qui pourrait est inutilisable en cas de besoin. Ce canot, poursuit M. Lavoie, pourrait servir éventuellement pour récupérer une personne en détresse dans l’eau.

Un technicien provenant d’un fournisseur externe était attendu incessamment à Matane en fin d’avant-midi pour tenter de faire la lumière sur la défectuosité.

Autre tuile

Préfet de la MRC de Manicouagan, Marcel Furlong dénonce cette énième tuile qui s’abat sur le service de traversier.

« La véritable problématique, c’est que la STQ a encore acheté un bateau qui n’est pas capable traverser d’une rive à une autre et qui n’est pas capable de naviguer dans les hautes vagues. Qu’est-ce que ça va être avec les glaces à Matane? », dit-il, en mettant en doute le retour du F.-A.-Gauthier annoncé d’ici les Fêtes.

M. Furlong souligne qu’une série d’éléments négatifs démontre la négligence de la société pour cette desserte maritime. Selon lui, c’est toute la population du Québec qui en paie le prix.  Des voyageurs ne peuvent traverser et des entreprises de transport sont forcées de faire un détour de 800 km pour livrer leurs marchandises.

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