Les employés d’Aramark se dotent d’un mandat de grève
La vingtaine de syndiqués qui travaillent pour Aramark à la minière IOC ont voté, dans une proportion de 100 %, pour la grève à déclencher au moment jugé opportun. Un seul point est en litige dans cette négociation : les salaires.
« Nos membres sont à l’emploi d’un sous-traitant d’IOC et effectuent l’entretien du site de la minière à Sept-Îles en plus d’exécuter des tâches de journaliers. Ils réclament un rattrapage salarial qui tient compte du contexte régional de pénurie de main-d’oeuvre et du milieu industriel où ils travaillent », explique le coordonnateur des Métallos pour la Côte-Nord, Nicolas Lapierre.
En plein coeur de la pénurie de main-d’oeuvre qui s’installe au Québec, soulignons que les salaires horaires au Québec étaient de 4,6% supérieurs en septembre 2019 comparativement à septembre 2018, selon les récentes données de l’Institut de la statistique du Québec.
« L’employeur devrait pourtant être sensible à nos demandes, alors que le taux de roulement de personnel est très élevé. Une chose est certaine, nos membres sont déterminés à obtenir un réel rattrapage salarial », fait valoir Nicolas Lapierre.