Les gens d’affaires ont besoin d’être représentés

Par Nicolas Dupont 11:30 AM - 25 septembre 2019
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La municipalité de Havre-Saint-Pierre conviait les entrepreneurs mardi dernier afin d’établir un dialogue. Le maire Pierre Cormier souhaite que les gens d’affaires soient représentés au plus tôt.

« Depuis quelque temps, les gens d’affaires se plaignaient que les ponts étaient coupés avec la municipalité. Donc, le conseil a pensé relancer le dialogue. Il n’y a plus d’association de gens d’affaires, plus de chambre de commerce. On se demandait comment les rejoindre », explique le maire, Pierre Cormier.

Les élus ont lancé l’invitation et environ 80 personnes ont répondu à l’appel. Pour le maire, l’échange a été plaisant et constructif.

« Je pense que dans toute ville qui se respecte, qu’on l’appelle chambre de commerce ou autrement, il y a un véhicule pour établir un contact entre la municipalité et les gens d’affaires. Certaines des personnes présentes ont lancé le message. C’est entre leurs mains. Comme maire, je souhaite qu’il y ait un véhicule. Le plus tôt possible sera le mieux », a affirmé M. Cormier.

Implication

Raymond Richard a été le dernier administrateur de la défunte chambre de commerce de Havre-Saint-Pierre. « Elle s’est dissoute par elle même. Les gens ont quitté et il n’y a pas eu de relève. J’ai payé les cotisations annuelles pendant des années, mais comme tout organisme, si tu n’as plus de fonds, tu ne fais plus rien. »

Deux autres associations ont été créées par la suite, soit l’Association des gens d’affaires de la Minganie et Développement économique Minganie. Toutes deux ont été dissoutes depuis.

« J’ai essayé avec un collègue il y a deux mois de fonder une chambre. Il n’y a eu que trois ou quatre personnes. Les gens veulent quelque chose, mais ils ne veulent pas s’impliquer. »

Malgré tout, M. Richard croit que la rencontre de mardi dernier a été positive. « Je pense que ça prend une organisation qui représente les gens d’affaires. Une place pour se rencontrer, pour échanger. Généralement quand on se ramasse dans une réunion comme celle-là, c’est la guerre. À chaque fois. Cette fois c’était bien, tout le monde était de bonne humeur. »

Besoin de coopération

Pour le préfet de la MRC, il est clair qu’en relation de coopération doit s’établir. « Ce que j’entends, c’est que les gens veulent quelque chose pour les représenter. Pour coopérer avec le monde municipal. Les gens d’affaires ont besoin d’une courroie de transmission avec le politique, autant pour mettre de la pression que pour le guider. Je crois que les gens cherchent ça plutôt que d’être dans un esprit de confrontation. »

 

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