500 000$ pour la restauration du canal Saint-Georges

Par Nicolas Dupont 2:02 PM - 12 septembre 2019
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Au cours des trois prochaines années, le comité ZIP Côte-Nord du Golfe s’activera à restaurer le canal Saint-Georges. Photo Jean-Marie Dubois, Le monde en images, CCDMD

Le comité ZIP Côte-Nord du Golfe obtient la somme de 500 000$ sur trois ans afin de restaurer l’habitat du poisson dans le canal Saint-Georges à Port-Menier. Ce financement est octroyé dans le cadre du Plan de protection des océans.

L’annonce du financement du projet a été faite par le ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne, Jonathan Wilkinson le 4 septembre. Le projet vise à rétablir l’habitat du poisson entre le golfe du Saint-Laurent et le lac Saint-Georges en restaurant le chenal artificiel qui traverse Port-Menier.

Pour mener à bien ce projet, le Comité ZIP Côte-Nord du Golfe travaillera avec la municipalité de l’île d’Anticosti de même qu’une équipe de spécialistes de l’Université du Québec à Rimouski (UQAR) et du secteur privé. Le projet contribuera à créer un à deux emplois.

« En ayant comme objectif de diminuer les impacts des activités humaines sur un écosystème, le projet permettra la mise en valeur de l’île d’Anticosti au moment où sa communauté travaille activement à la faire inscrire à la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Le Comité ZIP Côte-Nord du Golfe et ses partenaires croient fermement que ce projet porteur améliorera la qualité de vie dans la communauté de Port-Menier, en améliorant son environnement physique et en créant un modèle collaboratif réunissant dans l’action les milieux municipal, communautaire, privé et universitaire », a mentionné la présidente du comité, Marie-Ève Normand.

L’objectif principal du projet est de restaurer le canal Saint-Georges afin de faciliter la circulation de l’anguille d’Amérique, du saumon de l’Atlantique et de l’omble de fontaine vers le lac Saint-Georges et à ses tributaires. Pour ce faire, les obstacles au passage des poissons seront retirés et une passe migratoire sera aménagée.

Ce projet permettra de donner accès aux 700 000 m2 du lac Saint-Georges aux espèces ciblées, ainsi qu’aux 64 km2 du bassin versant de la rivière Gamache et de la rivière Trois Milles, un affluent du lac Princeton.

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