Un jardin communautaire pour tous

Par Karine Lachance 7:30 AM - 6 juin 2019
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Marie-Chantale Gauvreau a su s’entourer de personnes motivées et disponibles pour l’aider à démarrer le Jardin communautaire Pousse-Pousse

Habitée par l’envie de faire sa part dans sa communauté, Marie-Chantale Gauvreau a su s’entourer de personnes influentes et disponibles, afin de l’aider à mettre sur pieds le Jardin communautaire Pousse-Pousse. Après plusieurs années de travail, elle a su créer un endroit accessible pour toute personne qui désire faire ses propres semences, qui se veut écologique, en plus de favoriser le partage.

Le jardin communautaire existe depuis trois ans. Pour la somme de 35$ par année, toute personne qui en fait la demande peut avoir son endroit qui lui appartient dans le jardin, en plus de pouvoir bénéficier des zones collectives. De plus, ce service est le plus écologique possible, les administrateurs demandant aux utilisateurs d’utiliser seulement des produits respectueux de l’environnement.

Marie-Chantale a toujours eue cette fibre environnementale, l’amenant même à faire des études dans ce domaine.

«Cette fibre là s’est vraiment développée avec mes quatre années dans l’Écopatrouille, ensuite je me suis dirigée en géographie parce que c’est ça que je voulais faire dans la vie», raconte Marie-Chantale.

Cette jeune maman de deux enfants travaille pour le Ministère de l’environnement. Elle a décidé de s’impliquer dans le démarrage d’un jardin communautaire pour pouvoir partager avec des gens qui s’y connaissent, mais également pour faire quelque chose de concret pour sa communauté.

«L’idée est née, au départ, parce que j’habitais à un endroit où je ne pouvais pas me faire un jardin dans ma cour. Je me suis dit que plusieurs personnes étaient sûrement dans la même situation et que ce serait profitable pour plein de monde», partage-t-elle.

Récolter ce que l’on sème

Pour Marie-Chantale, un jardin a énormément de bienfaits autant personnels que écologiques. Les récoltes ne sont pas contaminées par des produits chimiques, on évite le transport et l’emballage des aliments. De plus, il permet la transmission générationnelle et de briser l’isolement.

«Récolter les aliments que tu as semé toi-même fait faire des prises de conscience et je suis certaine que tu as moins envie de gaspiller la nourriture», ajoute-t-elle.

Maintenant que le Jardin est fonctionnel, Marie-Chantale a en quelque sorte laissé les rênes, désirant se concentrer sur d’autres projets.

Une passion plus grande que nature

Le 2 juin, c’était jour de corvée au Jardin communautaire Pousse-Pousse. La présidente actuelle, Diane Ostiguy, était sur place malgré le froid, le vent et la pluie. Elle demeure dans un loyer, et le Jardin lui permet d’entretenir sa passion pour l’horticulture.

«Je sors du travail, je m’en vais au Jardin et dès que j’arrive, j’oublie tous mes tracas. Il y a plein de gens sur place qui partagent entre eux, c’est très agréable et relaxant», raconte Mme Ostiguy.

Le Jardin communautaire comprend plusieurs zones différentes. Il y a des tables de pique-nique, un coin jeu pour les enfants, des bacs pour les personnes à mobilité réduite et d’autres pour les organismes communautaires.

«Il y a tellement de bienfaits au jardinage et c’est un endroit accessible à tous. Il devrait également être appris dans les écoles, c’est l’enseignement du respect de la nature et du cycle de la vie», conclut la présidente de l’organisme.

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