Il donne 100 000$ à quatre organismes
Le généreux mécène Pierre Doucet, entouré de Suzanne Cassista de l’Élyme des sables et de Valérie Quimper de Centraide Duplessis.
Pierre Doucet, un Rimouskois ayant fait toute sa carrière à Sept-Îles, a fait don de 100 000$ à quatre organismes situés de chaque côté du fleuve. La somme est répartie en parts égales de 25 000$ entre l’Élyme des sables, Centraide Duplessis, la Fondation du Centre hospitalier régional de Rimouski et la Maison Marie-Élisabeth.
Chaque don est affecté à un projet particulier. Suzanne Cassista, directrice générale de la maison de soins palliatifs l’Élyme des sables, indique que la somme reçue sera affectée à un projet d’agrandissement.
Ce projet d’environ 100 000$ consiste à construire un entrepôt, ce qui permettra de redonner sa vocation à un salon actuellement utilisé comme entrepôt. Le financement est maintenant bouclé à 50% grâce à l’apport de M. Doucet.
«Un des objectifs est de venir à faire un centre de jour pour recevoir les gens en ateliers, les sortir de leur routine. On pourrait aussi y faire nos journées de suivi de deuil», expose Mme Cassista.
Santé mentale
À Centraide Duplessis, ce don inattendu servira à la santé mentale, à la demande de M. Doucet.
Valérie Quimper, directrice générale de Centraide Duplessis, explique qu’un comité a été créé au sein de la Table de concertation en santé mentale, dépendance et itinérance de Sept-Îles et Port-Cartier pour proposer de nouveaux projets.
«25 000 $, c’est un levier vraiment intéressant pour faire émerger des projets pouvant durer dans le temps au-delà des dons. Je pense que ça va faire une sacrée différence dans l’offre de services. Ça amène une dynamique beaucoup plus porteuse», affirme-t-elle.
Philanthropie virale
Pierre Doucet, 65 ans, se définit comme quelqu’un ayant toujours été «low profile». L’expert-comptable à la retraite souhaite maintenant sortir de l’ombre dans le cadre de son processus de philanthropie.
L’Élyme des sables a d’ailleurs remercié – et surpris – son généreux donateur en attribuant son nom à la cuisine de l’établissement.
«C’est une belle visibilité. Je veux le plus de visibilité possible pour susciter des vocations et des réflexions dans la communauté», remercie-t-il.
Il dit être lui-même inspiré par d’autres grands donateurs.
«J’ai un confrère du primaire qui a donné un montant de 100 000$ à un organisme culturel de Rimouski. Je me suis dit que si lui l’a fait, je dois être capable de le faire. S’il l’avait donné anonymement, je ne l’aurais jamais su», confie-t-il.
«Il y a des grands philanthropes à Montréal et à Québec. Mais pourquoi n’y en aurait-il pas aussi en région?» lance-t-il aux gens fortunés de Sept-Îles et de Rimouski.