Un plaisantin installe un panneau d’arrêt au sommet d’un banc de neige

Par Mathieu Morasse 4 février 2019
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La photo n’est pas un canular. La Ville de Sept-Îles a bel et bien retrouvé son panneau d’arrêt temporaire juché au sommet d’un banc de neige de 15 à 20 pieds.

Un méfait insolite est survenu à Sept-Îles dans la nuit de vendredi à samedi alors qu’un plaisantin a installé un panneau d’arrêt au sommet d’un banc de neige de 15 à 20 pieds de haut situé au coin des rues Évangéline et Maltais.

Le directeur général de la Ville de Sept-Îles, Patrick Gwilliam, explique que la voirie a constaté vendredi après-midi que l’octogone rouge habituel de l’endroit avait été endommagé.

«On l’a enlevé et on en a placé un temporaire avec une base de métal. Dans la nuit de vendredi à samedi, il y a des fins finauds qui ont fait du vandalisme. Ils ont pris le panneau, ont grimpé la montagne et sont allés le mettre en haut», relate-t-il.

La Ville a enlevé le panneau haut perché samedi après-midi après avoir pris connaissance de la situation via les réseaux sociaux. Un panneau temporaire avec une base de béton est maintenant installé.

Encore plus de neige

Les employés municipaux devront faire vite s’ils veulent corriger la situation cette semaine puisque 15 centimètres de neige supplémentaires sont prévus de lundi à mardi, plus 20 autres centimètres de jeudi à vendredi.

Sept-Îles a reçu 128 cm de neige au cours du mois de janvier 2019, soit environ 50% de plus que la moyenne de 84 cm. Un blizzard a d’ailleurs laissé 19 cm de neige sur la ville le mercredi 30 janvier, soit deux jours avant les événements.

Un nouveau panneau temporaire avec base de béton est en place depuis samedi après-midi.

La Ville de Sept-Îles rappelle qu’il est interdit de déplacer tout panneau de signalisation routière, et ce, peu importe la raison. Elle signale que le geste aurait pu avoir des conséquences fâcheuses, voire graves.

«Ce qu’il faut retenir là-dedans, appelez-nous au 418 964-3300 quand vous voyez quelque chose. Vous pouvez le mettre après sur Facebook, mais au moins appelez-nous pour qu’on puisse corriger le problème», demande Patrick Gwilliam.

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