Les problèmes de ventilation à la Résidence des Pionniers sont connus depuis un an

Par Mathieu Morasse 23 janvier 2019
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Le revêtement extérieur, les portes et les fenêtres de la Résidence des Pionniers, construite en 1974, ont été changés lors des travaux de rénovation effectués de 2014 à 2018.

Les problèmes de ventilation créant des infiltrations d’air froid à la Résidence des Pionniers, à Sept-Îles, figuraient dans un premier appel d’offres lancé en juillet 2018. Or, celui-ci a dû être annulé pour des raisons techniques.

La Résidence des Pionniers est un immeuble à loyers modiques de 85 logements pour des aînés autonomes. Cet hiver, l’air froid s’engouffre dans l’immeuble de sept étages par les portes ainsi que par le système de ventilation.

Un premier appel d’offres visant entre autres à régler cette situation a été publié le 9 juillet 2018. Il a toutefois été annulé le 5 septembre en raison d’un vice de procédure.

«Ça a créé toute une tempête. Pour ne pas être pris en défaut par quelque entrepreneur, l’appel d’offre a été annulé puis recommencé», relate la directrice générale de l’Office municipal d’habitation (OMH) de Sept-Îles, Oléa Richard.

Le deuxième appel d’offre a été publié le 16 octobre et le contrat a été signé tout juste avant les Fêtes. Les travaux devraient débuter dans environ deux semaines et se terminer en juin.

Logements au chaud

Selon Oléa Richard, les travaux de rénovation de l’immeuble entrepris en 2014 et terminés voilà un an ont engendré une pression d’air négative.

«On est au courant de la problématique depuis que les travaux sont terminés», indique-t-elle.

André Landry, résident de l’immeuble, affirme que la température est particulièrement froide dans les corridors le matin.

«Hier matin, il faisait quatre degrés au rez-de-chaussée. L’eau a gelé dans la salle de lavage, à 20 pieds du mur extérieur. La salle de bain du Monsieur d’à côté a gelé aussi. Ils ont ouvert le mur et mis une chaufferette», illustre-t-il.

André Landry habite la Résidence des Pionniers depuis bientôt cinq ans. (Photo : Le Nord-Côtier)

Il ajoute que lui et sa femme ne fréquentent plus la salle commune de leur étage, où l’air s’infiltre par la porte du balcon. Il reconnaît toutefois qu’ils ne manquent d’aucun chauffage dans leur propre appartement.

L’OMH ne prévoit pour sa part aucun travail correctif temporaire.

«Le problème existe, on en est conscient, les locataires le savent, mais il n’y a personne en difficulté. Les gens sont quand même au chaud dans leur appartement. Mais s’il y a un locataire qui n’est pas confortable, il faut nous le dire», explique Oléa Richard.

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