Vous êtes happés sans pouvoir vous contrôler par les soldes du Vendredi fou et du Cyber lundi? L’Association pour la protection des intérêts des consommateurs (APIC) de la Côte-Nord vient de développer deux produits permettant de faire face aux offres pas toujours alléchantes qui sont faites à cette période de l’année.
L’APIC, qui fête ses 40 ans, a tenu à rappeler, à la veille de ce Vendredi fou, ou Black Friday, que « cette période de surabondance de rabais et d’offres promotionnelles de toutes sortes n’est pas exempte d’erreur de prix, de faux soldes ou tactiques commerciales douteuses ».
Et en cette folle journée, le double étiquetage et les articles en rupture de stock se rajoutent aux attrapes habituelles. « Il faut vraiment faire attention au prix qu’on va réellement payer », a rappelé le coordonnateur de l’organisme, Frédéric Boudreault.
Toutefois, c’est la politique d’exactitude des prix qui semble la plus malmenée dans ce maelstrom d’aubaines, rappelle le coordonnateur. Cette politique serait mal interprétée par plusieurs commerçants, croit l’organisme, et c’est le consommateur qui en fait les frais.
Gratuit si moins de 10 $
Parmi les activités pour son 40e anniversaire, l’APIC s’est dotée d’un protège-carte sur lequel on retrouve un résumé de la politique d’exactitude des prix, en vigueur depuis près de 20 ans au Québec.
La formule est assez simple. Si le prix à la caisse est plus élevé que le prix affiché, le commerçant doit vous accorder un rabais de 10 $ sur le prix corrigé. Si l’article en question vaut moins de 10 $, c’est gratuit.
Ce protège-carte sera offert gratuitement à compter de dimanche, alors que l’APIC tiendra un brunch pour ses 40 ans. L’événement aura lieu au Carrefour colombien du secteur Mingan, communément appelé le Vieux poste, au prix de 1978, soit un p’tit 2 $ pour un brunch complet.
Site web
L’organisme vient aussi de faire son entrée dans le XXIe siècle, en quelque sorte. Il vient tout juste de lancer son premier site Internet, question d’avoir à peu près les mêmes armes que ceux et celles qui prônent la surconsommation.
En plus de présenter la mission de l’APIC, toujours pertinente après 40 ans, on y retrouvera les services offerts et des outils pour les consommateurs, tant sur les finances personnelles que la consommation. On pourra aussi contacter un intervenant de l’APIC.
Et pour éviter peut-être de consulter un de ces intervenants, Frédéric Boudreault fait valoir qu’il est de loin préférable d’être convaincu de l’importance de l’achat avant de signer quoi que ce soit. « Signer, c’est s’engager », a-t-il rappelé en déclarant qu’au 80 % des consultations de l’APIC se font après l’achat.
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