Elle consacre une exposition aux organes sexuels des fleurs

Par Jean-Christophe Beaulieu 7 octobre 2018
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Ariane Gagnon-Trottier, photographe.

Médecin de profession, ses photographies d’organes sexuels floraux seront exposées au Musée jusqu’en janvier prochain. À travers sa lentille, elle souhaite transmettre au grand public ce qui est invisible à l’œil nu.

«Dans l’intimité du jardin» est la troisième exposition qu’Ariane Gagnon-Trottier présente en tant que photographe. Elle a commencé à pratiquer la photo en tant qu’artiste autodidacte, il y a environ 10 ans. En utilisant la macrophotographie, elle transforme les fleurs, champignons et autres beautés de la nature en joyaux. Pour la photographe, ce médium réussit à transmettre ce qui est invisible à l’œil nu.

«La technique permet de bien voir des sujets de petites tailles, d’en voir les détails. En photographiant les étamines, pistils et grains de pollen, les organes sexuels des fleurs, je veux montrer leur beauté. Moi ça me fascine», laisse entendre la photographe amateur.

Le vernissage, soit la soirée d’ouverture officielle, aura lieu le 17 octobre prochain. Les 13 œuvres qu’elle partage avec le public sont toutefois exposées du 14 septembre au 6 janvier.

Inauguration du «Lien»

C’est la deuxième exposition de Mme Gagnon-Trottier au Musée régional. Cette fois-ci, elle a la chance d’inaugurer le tout nouveau «lien», le nouvel espace d’exposition de l’établissement. Christine Lebel, responsable des communications pour le Musée, explique la nouveauté.

Un lupin, l’entrée de la zone sexuelle d’une fleur. (Photo : Musée régional de la Côte-Nord)

«On l’appelle ainsi parce que c’est un lien entre les salles principales d’exposition. Elle a une vocation plus communautaire et c’est l’endroit idéal pour les artistes émergents. Nos expositions étant programmées un an et demi à l’avance, ça nous donne aussi la chance d’avoir plus de latitude», précise-t-elle.

D’importants travaux

Le Musée a été fermé aux visiteurs plusieurs mois pour d’importants travaux de rénovation. Les tapis ainsi que la tapisserie ont entre autres été remplacés, le système d’éclairage a été repensé et les plafonds ont été convertis en grillages qui permettent de suspendre des éléments. Rouvert au public depuis juin, on ne sait cependant pas encore quand les travaux seront complétés.

« Les travaux se poursuivent, on ne sait pas quand ça sera terminé. Il y a eu des petits pépins avec des matériaux qu’on n’a pas reçus», explique Mme Lebel.

 

 

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