Les Nord-Côtiers ont brisé la glace

Par Sylvain Turcotte 23 août 2018
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Nord-Côtiers

Les Nord-Côtiers pee-wee AAA relève et bantam AAA relève ont amorcé leur camp d’entraînement en fin de semaine dernière à Sept-Îles.

La glace est brisée pour les hockeyeurs de la région qui aspirent à un poste chez les Nord-Côtiers pee-wee AAA relève et bantam AAA relève. C’est en fin de semaine dernière à Sept-Îles que s’est ouvert le camp d’entraînement des deux formations régionales en vue de la saison 2018-2019 de la Ligue de hockey d’excellence du Québec (LHEQ).

Le personnel d’encadrement du programme nord-côtier avait fait un premier pas en mai dernier en tenant un pré-camp. Pour le week-end à Sept-Îles, il restait donc 27 aspirants dans le pee-wee et 19 dans le bantam.

«D’avoir fait la première partie en mai, ça nous facilite la tâche, ça donne un groupe plus homogène et ça crée de belles bagarres pour certains postes», a indiqué le directeur technique des Nord-Côtiers, Jean-Philippe Simard.

Dans le pee-wee, il y a un bon mélange de vétérans et de recrues, marquée notamment par la profondeur des Basques de Sept-Îles atome BB 2017-2018 et les acquis des jeunes. La vingtaine de joueurs présents se répartit pratiquement à parts égales entre les hockeyeurs de l’est de l’ouest de la côte, sans oublier un de Fermont.

Tout comme l’an passé pour les joueurs de la première saison des Nord-Côtiers en LHEQ pour cette catégorie, les hockeyeurs retenus pour 2018-2019 se rapporteront à l’équipe que lors des fins de semaine de matchs, contrairement à ceux du bantam qui sont basés à Baie-Comeau.

L’organisation a cependant pris des notes. «On a appris beaucoup et on a corrigé des choses par rapport au transport, à l’hébergement et aux entraînements la semaine. La réponse est positive et les parents rassurés», a souligné Simard. Les matchs du dimanche pourraient même se jouer plus tôt en journée pour faciliter le retour en région.

Yann Côté sera de nouveau à la barre du pee-wee AAA relève, secondé derrière le banc par Jean-Marc Lévesque et le Septilien Éric Smith, qui était adjoint avec le bantam l’an dernier. Il veillera notamment aux entraînements pour les hockeyeurs de l’est de la côte.

Bantam

Dans le bantam, trois joueurs n’étaient pas du camp, mais pourraient rejoindre la formation nord-côtière s’ils sont retranchés de celui des Espoirs du Saguenay-Lac-Saint-Jean bantam AAA majeur.

«On aura une bonne idée samedi s’ils viennent ou pas», a précisé Simard. À propos de ce club, dont la participation à Sept-Îles était concentrée principalement sur des hockeyeurs du secteur ouest, il a mentionné qu’«il faudra travailler fort sur la glace et à l’entraînement pour aller chercher les acquis, mais on a un entraîneur avec de l’expérience (Jean-Philippe Claveau)».

Le coach en chef aura comme acolyte Allen Morrisette, qui a passé besogné avec le midget espoir au cours des dernières saisons, ainsi que deux nouveaux, la relève, en Jérôme Pelletier, qui jouait collégial à Sorel-Tracy lors de la dernière campagne, et Marc-Alexandre Girard.

Portrait final

Le portrait des formations sera connu au terme de la fin de semaine à venir avec des entraînements et cliniques par position vendredi et samedi du côté de Baie-Comeau. Après quoi, le personnel procèdera à quelques coupures.

Les dernières décisions se prendront après les parties hors-concours de dimanche au Saguenay. Les Espoirs rendront la pareille aux Nord-Côtiers avec des matchs préparatoires dans la Manicouagan les 15 et 16 septembre. Les deux formations régionales de la Côte-Nord devraient amorcer leur calendrier le 21 septembre à Québec.

Midget espoir

Faute d’inscriptions en nombre suffisant pour le camp, il n’y aura pas d’équipe des Nord-Côtiers dans le midget espoir pour la saison 2018-2019. L’organisation n’entend pas baisser les bras pour le futur. «On s’est battu et on avait la volonté de faire une équipe. C’est déchirant, mais c’est un pas de recul pour prendre nos aplombs», a laissé entendre Jean-Philippe Simard, qui s’y attendait, étant donné que le bassin de joueurs nés en 2003 dans la région était restreint.

Comme il ne sera pas entraîner-chef cette saison, Simard pourra mettre plus de temps sur la structure. «Avec du négatif, il y a du positif. Je travaillerai sur des façons d’améliorer le programme», a-t-il conclu.