Un récent sondage place la CAQ en tête à 36% au niveau des intentions de vote dans Duplessis, malgré qu’aucun candidat n’ait encore été annoncé par le parti dans le comté.
Un sondage LCN/Léger réalisé auprès de 3 234 répondants et dévoilé le 12 juin indique que la CAQ est tête des intentions de vote non seulement dans la province, mais aussi dans le comté de Duplessis.
Ainsi, le château fort péquiste passerait aux mains de la CAQ qui obtient 36% contre 29,1% pour le Parti québécois. Les libéraux obtiennent quant à eux 25,9% des intentions de vote et Québec solidaire, 6,5%.
La Coalition Avenir Québec a refusé de commenter les résultats du sondage pour Duplessis. Le parti dirigé par François Legault a simplement indiqué par courriel «ne rien prendre pour acquis» et «vouloir travailler d’arrache-pied jusqu’au 1er octobre pour remporter des comtés dans toutes les régions du Québec».
La CAQ n’a pas voulu non plus dévoiler les noms de ses futurs candidats sur la Côte-Nord (René-Lévesque et Duplessis), disant simplement que «les annonces de candidatures seront faites en temps et lieu».
Les autres partis restent confiants
Lors de son bilan de session parlementaire, la députée péquiste Lorraine Richard a affirmé ne pas craindre la CAQ dans le comté. Elle s’est d’ailleurs dite «horrifiée» de la manière dont la Coalition Avenir Québec a dernièrement «dénigré» le projet éolien de Port-Cartier.
De son côté, la candidate du Parti libéral du Québec, Laurence Méthot, accorde peu d’importance aux données.
«Ce sont seulement des sondages et en plus ils n’ont pas de candidat, comment peuvent-ils être en avance», a-t-elle commenté. «Les sondages restent les sondages, on leur fait dire ce que l’on veut.»
Elle voit même d’un bon œil le fait d’être placée en troisième position par le sondage. Laurence Méthot croit que le vote sera ainsi divisé en sa faveur.
«C’est bon signe, ils vont se battre l’un contre l’autre et aller se chercher chacun des candidats», a-t-elle dit.
Par ailleurs, l’ex-mairesse de Port-Cartier a affirmé ne pas être ébranlée par les nombreux départs annoncés de députés et de ministres au sein de son parti.
«Dans la dernière année, certains l’ont eue dure. Moi je n’ai pas d’enfants à la maison, mais quand tu as une conjointe et des enfants et que tu te fais attaquer de tout bord tout côté, toute la famille en souffre», a-t-elle défendu. «Ça, ça a été difficile pour certains ministres. Je pense que c’est une décision sage prise avec la famille. Il faut faire le pour et le contre avant de s’engager pour quatre ans», a-t-elle conclu.
– Avec la collaboration de Mathieu Morasse
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