En cinq questions… Marco Coulombe

Par Sylvain Turcotte 9 juin 2018
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Marco Coulombe

Il a longtemps brillé sur le plancher comme athlète, tant sur la scène provinciale, nationale qu’internationale. Derrière l’athlète, il y a aussi l’homme qui a soif de transmettre son art. Bien connu pour ses exploits de karatékas, le Septilien Marco Coulombe partage son savoir depuis plusieurs années. Depuis près de deux ans, ce sont les membres de l’Institut de karaté Shotokan de Sept-Îles qui profitent de son vaste bagage d’expériences. Voici le coach en cinq questions…

 

Nom : Marco Coulombe

Âge : 46 ans

Entraîneur depuis : 1990

 

  1. Parle-nous de ton parcours qui t’a amené à être entraîneur?

Ma première expérience en tant qu’entraîneur a eu lieu à l’Université McGill. Lorsque je suis rentré pour ma première session, l’entraîneur sur place est déménagé et j’ai été demandé pour prendre le flambeau afin de continuer les entraînements. Je n’avais que 19 ans à l’époque. J’ai tout de suite développé une passion pour l’enseignement du karaté. On avait commencé la session avec 15 membres au mois d’août et un mois plus tard on était 60.

 

  1. Comme entraîneur, quelle philosophie et quelle vision prônes-tu?

Le karaté ce n’est pas juste un sport, c’est un art martial avec un code de conduite. J’ai l’ambition d’enseigner les traditions fondamentales du karaté et de permettre aux jeunes et aux adultes de découvrir le l’aspect sportif de la discipline si c’est leur désir.

J’ai la vision de créer un dojo de karaté offrant des services aux gens qui veulent se développer personnellement en pratiquant un art martial, ainsi que d’offrir des entraînements de développement sportif pour ceux qui veulent atteindre des hauts niveaux en karaté sportif.

 

  1. De qui t’inspires-tu et quelles sont tes ambitions?

Je m’inspire de mes observations personnelles de l’abandon des jeunes adolescents et des adultes à la pratique du karaté traditionnel. J’ai l’ambition de stimuler cette clientèle en leur offrant un circuit de compétitions intéressant sur la Côte-Nord et leur permettre de participer aux Jeux du Québec un jour, et même éventuellement les Olympiques.

J’espère donner une bonne base à ces athlètes pour qu’ils puissent se développer à un plus haut niveau lorsqu’ils se déplaceront vers les grands centres pour leurs études. J’admire l’ouverture d’esprit du directeur d’ISKF Québec, Denis Houde, dans sa vision de marier le karaté traditionnel et sportif.

 

  1. Qu’est-ce qui te rend fier comme entraîneur?

Je suis fier de voir comment se développe notre dojo. En moins de deux ans d’existence, nous avons atteint plus de 160 membres avec une performance impressionnante de nos athlètes au niveau provincial et national. Nous avons obtenu plusieurs podiums au Championnat canadien ISKF 2018, dont plusieurs premières places.

 

  1. Quel athlète t’a marqué depuis tes débuts? Et pourquoi?

J’ai été marqué par Alexandre Sita et Christian Leduc, anciens champions canadiens, par leur explosivité et la qualité de leurs déplacements. C’est par la pratique de leurs méthodes d’entraînement, autant dans le dojo qu’à l’extérieur du dojo, que j’ai personnellement eu l’occasion d’atteindre mes objectifs en compétitions nationales et internationales.

 

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